Revue de presse

← Les Heures abolies

Nikola Delescluse, émission Paludes

Retrouvez la recension de Nikola Delescluse au sujet des Heures Abolies de Lou Darsan dans l’émission Paludes n°1019 du 3 mars sur le site de Paludes ou directement sur SoundCloud.

Jean-Louis Zuccolini, pour Froggy’s delight

L’heure est de nouveau à la découverte avec cet ouvrage de Lou Darsan, gentiment proposé par Aurélie, édité par les éditions de La Contre Allée. C’est déjà le deuxième ouvrage de cette jeune auteure qui, après des études de lettres modernes et une courte carrière de libraires, s’est lancé dans l’écriture. Son premier ouvrage, L’arrachée belle avait rencontré de belles critiques lors de sa sortie, étant nominé pour de nombreux prix de premier roman.

Déjà il y a le titre de cet ouvrage que je trouve superbe, Les heures abolies ; superbe et intrigant aussi. Ensuite, il y a la couverture qui est à la hauteur du titre et le livre, en tant qu’objet qui est magnifique. Tout semble réunit pour passer un bon moment en sa compagnie.

Retrouvez l’intégralité de la recension : https://www.froggydelight.com/article-26591-Les_heures_abolies

Mathilde Ciulla, pour Untitled Magazine

D’un séjour dans le Nord froid et sauvage, Lou Darsan crée un voyage où sensations et émotions, solitude partagée et temps long fournissent une intense respiration en même temps qu’une introspection en toute bienveillance.

Après un long voyage, la narratrice et son.a partenaire – ce “tu” qui nous inclut – arrivent dans le chalet d’un ami qui leur est mis à disposition dans un pays du nord de l’Europe. Un chalet isolé, pour se retrouver à deux, mais surtout face à soi-même dans cet environnement hostile aux conditions extrêmes. Une impression traverse tout le récit : celle d’être à l’intérieur même de cet environnement, d’en faire partie intégrante au même titre que les montagnes, la forêt et ses habitants. Lou Darsan transpose à la perfection ce besoin d’ancrer le paysage et ses composantes à l’intérieur de soi, de les faire siens.

Retrouvez l’intégralité de la recension : https://untitledmag.fr/lire/critiques/les-heures-abolies-un-livre-de-lou-darsan

Lune Depassage, Carnets

Dans Les heures abolies, d’autres trajectoires s’ouvrent. Y sont disséminés des coups d’œil dans le rétroviseur sur les kilomètres parcourus en solitaire, la chaleur méditerranéenne et les inconnues dont les visages et les gestes ne s’effacent jamais tout à fait.

Dans une cabane qui sent le pin, la poussière et la laine, la narratrice s’installe pour un hiver boréal, là où le soleil n’en fait qu’à sa tête. Une personne l’accompagne, et dans cet espace chaud et reclus il faut apprendre la compagnie de l’autre, la solitude à deux, à ouvrir les portes de l’intimité. Parcourant les sous-bois, longeant la langue de mer qui vient laper la côte, la narratrice visite ses errances passées, convoque la mémoire des détails infimes et infiniment grands à la fois. Chaque pore, chaque souffle semble se tourner ensuite vers l’au dehors, les eaux, les vents, les lumières, le passage des biches dans la neige, les oiseaux du golfe. Pourtant tout se joue à l’intérieur de soi.

S’inscrivent alors des métamorphoses, des mues, des glissements, « flanc contre flanc » avec soi, sans que ce que nous ayons vécu ne nous quitte.

Retrouvez l’intégralité de la recension https://carnetsdelunedepassage.wordpress.com/2023/01/23/les-heures-abolies-%c2%a4-lou-darsan/

Émission Mosaïques littéraires sur Alternantes

Daniel Raphalen reçoit l’écrivaine Lou Darsan. Retour sur son premier roman « L’Arrachée belle » publié aux Éditions La Contre Allée (2022) et « Les Heures Abolies » second livre qui paraitra le 13 janvier 2023 chez le même éditeur. La découverte d’une auteure talentueuse…

Le podcast à écouter en ligne en cliquant ici

Sylvie Lansade pour Encres Vagabondes

Le bonheur n’a pas d’histoire. C’est pourquoi l’auteure ne nous en transmet que les sensations dans un long poème divisé en quatre saisons, les saisons de l’amour : la solitude, trépidante ou désespérante, la rencontre, la fusion, la séparation (s’éloigner pour mieux se retrouver ?)

On est en été, en Grèce, dans les Pyrénées, dans le Monténégro, qu’importe. Je ne peux plus conduire sans que les paysages de ma mémoire se superposent à ceux que je vois. Il ne faut pas chercher à savoir où l’on est, il faut se laisser porter, emporter par le flot des mots, des images, des souvenirs, des odeurs, des bruits, du goût du sel, de la mer et de l’ombre des tamaris…

Puis c’est l’automne, l’amour est là, comme les lieux, indéterminé, et la décision est prise, à Berlin, de tourner le dos au midi, d’aller vers le nord, le grand nord où le jour va disparaître complètement, s’enfermer pour s’aimer dans le chalet prêté par Sacha.

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AcutaLitté

AcutaLitté

Les Heures abolies de Lou Darsan est dans « Les bonnes feuilles » d’ActuaLitté ! L’article de Noé Megel et un extrait du roman sont à retrouver ici.

Les heures abolies, entre sauvagerie et civilisation

BONNES FEUILLES – Dans un golfe étroit veillé par des montagnes jumelles et des forêts ogresses, un couple traverse l’obscurité de l’hiver boréal pendant plusieurs semaines.

Deux solitudes, deux funambules qui marchent à gestes et pas comptés sur une ligne entre sauvagerie et civilisation, monde animal et humain.

L’une, toutes les saisons la disent bienheureuse. L’été, elle se déploie et se rassasie de chaleur et d’odeurs sur des routes méditerranéennes ; l’hiver, elle se dépouille de son tourbillon de vie dans un chalet après des mois de mouvement. L’autre l’accompagne pour ce séjour dans le Grand Nord, esquissant jour après jour les paysages qui l’entourent, les êtres rencontrés…. Nomade dans l’âme, sa présence fascine et intrigue la narratrice.

Pour les deux c’est le début d’un voyage immobile, des heures qui s’abolissent, des parenthèses introspectives et oniriques qui sont comme autant de fenêtres ouvertes sur nos imaginaires.

Les éditions La Contre Allée nous invitent à découvrir les premières pages : 

Brouillant les frontières entre le récit et la poésie, le réel et le rêve, la langue de Lou Darsan semble guidée par une aiguille traçante qui capte la moindre vibration intérieure, la moindre secousse, la moindre irrégularité.

Une écriture-sismographe qui dit l’intime tantôt avec fracas, tantôt comme dans un tremblement, mais aussi une écriture extrêmement visuelle, quasiment picturale. Avec son réalisme onirique, ses associations d’images singulières, ses métaphores filées, Lou Darsan revisite le récit d’encabanement.