Portes ouvertes au 57 !

Le 19 novembre, le 57 rue de Flers ouvraient ses portes pour une invitation à la découverte, à l’initiative des quatre structures travaillant dans les locaux : L&A, En toutes lettres, Mémoires du Travail et la Contre Allée.

Le 19 novembre, le 57 rue de Flers ouvraient ses portes pour une invitation à la découverte, à l’initiative des quatre structures travaillant dans les locaux : L&A, En toutes lettres, Mémoires du Travail et la Contre Allée.

Une soirée aux allures de déambulation, des rayons de la librairie tenue par l’association L&A, à la cour intérieure rapidement remplie par un public impatient de découvrir les artistes présents au cours de la soirée.

Une audience tombée presque instantanément sous le charme de Nathalie Baldo et de son spectacle empli de poésie. Tel un coffre à jouet dont on extirperait un à un les souvenirs enfouis, les yeux écarquillés, parfois humides, Nathalie a su emmener chacun dans son univers empreint de cette magie et de l’émerveillement propres à l’enfance.

Après un discours de présentation par François Annycke d’En toutes lettres, Fanny Bayard s’empare à son tour du fil de la soirée, invitant le public à choisir les textes dont elle fera la lecture. Un menu distribué aux curieux, dont certains ne résistent pas longtemps à la gourmandise qu’il suscite. Les titres se succèdent mais le temps est compté.

Fanny invite alors ceux qui le désirent à des lectures privilégiées, en tête à tête, tout au long de la soirée. Et la déambulation reprend ainsi, jeu de cache-cache à la recherche d’un texte, d’une voix, d’une rencontre de lecture.

Sur les murs de la cour, les photos exposées d’Antoine Repessé et Pascal Buisset incitent à la pause, le temps d’un regard appuyé, curieux.
Derniers à faire leur apparition dans la cour du 57, les Dylan Municipal offrent une prestation hybride, aux frontières indéfinies, fil tendu entre la musique, la lecture… Une plongée dans un univers riche, foisonnant, qui clôt ainsi une soirée riche et éclectique.