Impromptu
Catherine Mavrikakis
Québécoise par son père et allemande par sa mère, Caroline Akerman-Marchand, sorte d’alter ego de l’autrice, est une jeune Montréalaise, qui étudie l’allemand à l’université. Par une après-midi chaude de juillet, elle rencontre «Monsieur le professeur Karlheinz Mueller-Stahl», par hasard, à la banque. Le professeur d’allemand, connu et respecté, ne parvenant pas à retirer de liquide au guichet automatique, demande à son étudiante de lui prêter un peu d’argent.
Je me souviens de cette rencontre fortuite, impromptue, avec le professeur Mueller-Stahl, puisque mon existence en fut transformée et que ce moment vif constitue ma première conversation avec celui qui incarnera ce que je considère comme mon entrée en littérature et ma déclaration d’amour à la culture, la grande culture européenne.
Impromptu est ainsi le récit de la fascination qu’exerce l’Europe, « la vieille Europe » en Amérique du Nord, et particulièrement au Québec. Mais la réalité est parfois bien éloignée de cet imaginaire collectif, et c’est ce que va découvrir notre narratrice.
Texte critique et un brin moqueur, autant sur le milieu universitaire que sur l’impérialisme culturel européen, Impromptu est aussi une histoire d’exil, de retour aux sources pour la narratrice qui tente de renouer avec ses origines allemandes.
Les libraires en parlent
Revue de presse
- Écrivaine imaginative et inspirante, la Montréalaise Catherine Mavrikakis porte un regard sans concession sur le snobisme culturelMarie-France Bornais pour Le Journal de Québec
- Il apparaît dans ce court texte de Catherine Mavrikakis quelque chose de la condescendance européenne, de ce qui s’est tissé par la force et ce qui perdure malgré tout entre l’Europe et les autres continents.Un dernier livre avant la fin du monde