Pourquoi la Camargue doit accepter de disparaître sous la mer
Un article publié le 22 janvier par Audrey Cerdan et Clément Guillou
Laurent Petit fait de la psychanalyse urbaine, une science loufoque qu’il a inventée et est le seul à pratiquer. Il débarque dans un territoire pour en explorer l’inconscient enfoui. Démonstration avec la Camargue.
Un article publié le 22 janvier par Audrey Cerdan et Clément Guillou
Laurent Petit fait de la psychanalyse urbaine, une science loufoque qu’il a inventée et est le seul à pratiquer. Il débarque dans un territoire pour en explorer l’inconscient enfoui. Démonstration avec la Camargue.
Quand Laurent Petit repart vers un nouveau territoire à psychanalyser, une carte de la Belgique dans le dos comme un carquois et tirant une valise débordant de fringues, on le regarde émerveillé ou circonspect.
Volubile et passionnant, cet ancien ingénieur reconverti dans le théâtre de rue n’a pas eu besoin de mettre sa blouse de l’Agence nationale de psychanalyse urbaine (ANPU) pour ressembler à un savant fou.
Pendant deux heures, on l’a écouté raconter la Camargue, son « auto-mythologisation », ses touristes « krypto-nazes », ses conflits enkystés et sa forme vaginale. Parfois, on l’interrompait. « Mais ça, c’est vrai ? » Oui, a-t-il invariablement répondu. L’ANPU, qu’il anime avec l’urbaniste Charles Altorffer, n’invente jamais rien. Ensuite, c’est une histoire d’interprétation. Poétique, absurde, visionnaire
peut-être.
Après avoir établi son diagnostic à la demande d’une collectivité locale, il présente ses conclusions en public, lors d’un one-man show truffé de jeux de mots et de références libidineuses. La salle se marre, tout en redécouvrant son territoire. Voici les conclusions de Petit et Altorffer après leur psychanalyse de la Camargue en 2013, ainsi que la « solution » présentée aux habitants de la région.
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