Revue de presse

← Cosa Nostra

Le Parisien

Le Parisien

Un article de Jean-Pierre Vergès, paru le 15 Juillet 2015.

Le juge Giovanni Falcone : une lutte à mort contre la Mafia

Le 23 mai 1992, en Sicile, des hommes de Cosa Nostra font sauter une autoroute pour tuer le magistrat qui avait passé sa vie à les combattre. Vingt-trois ans après, l’Italie en tremble encore.

Les Italiens n’ont pas oublié le juge anti-­mafia Giovanni Falcone. Vingt-trois ans après son assassinat, à Palerme, des milliers de personnes ont défilé le 23 mai dernier dans la capitale sicilienne lors d’une journée du souvenir à laquelle participait notamment Sergio Mattarella, le président de la République.

Deux cortèges ont convergé vers un magnolia recouvert de messages de soutien, planté devant l’ancien domicile du magistrat, dont la tombe a été transférée à l’église San Domenico, le panthéon des illustres Siciliens. « En Italie, Giovanni Falcone est considéré comme un héros de la lutte contre la mafia, affirme Marcelle Padovani, journaliste française spécialiste de la politique italienne, qui a cosigné, avec le magistrat, un livre qui s’est vendu à 1 million d’exemplaires en Italie. Tous les juges anti-mafia se réfèrent à son combat. »…

Lire l’article complet sur le site du Parisien ici

France Inter

France Inter

France Inter, Emission « Affaires sensibles » avec Fabrice Drouelle, le 25 septembre 2014

 

AlibiMag

AlibiMag

Juge Falcone : un héros solitaire

Il y a vingt ans, le 23 mai 1992, le juge antimafia, Giovanni Falcone perdait la vie dans un attentat organisé par Cosa Nostra, la
Mafia sicilienne.

17h38, aéroport de Palerme. Le juge Falcone et sa femme descendent d’un jet de service en provenance de Rome. Ils prennent place dans une voiture blindée, accompagnée par deux véhicules d’escorte. Puis, le convoi emprunte l’autoroute A29 en direction de Palerme.

17h58, aux alentours de la commune de Capaci. Une charge de cinq quintaux de dynamite placée sous l’autoroute explose sur le passage du convoi. Les gardes du corps de la première voiture meurent sur le coup  Falcone et son épouse sont transportés en soins intensifs, mais ils ne
survivront pas à leurs blessures. C’est un véritable massacre. La route a été éventrée, formant une crevasse impressionnante. Peu à peu, un groupe se forme autour de cette scène apocalyptique, désireuse de prodiguer les premiers secours. La nouvelle de l’attentat se répand rapidement, et bouleverse toute l’Italie.

Lire la suite de l’article ici

Mediapart

Mediapart

La tétralogie antimafia des éditions La contre allée
Par Lucie Eple, 06/06/13

Les éditions lilloises La Contre Allée ont commencé un travail salutaire en 2011 autour de la traduction et de la publication de textes et mémoires de magistrats italiens antimafia. Ces écrits sont depuis plusieurs années des textes incontournables en Italie : manifestes de liberté et de foi en la possibilité d’une société civile et d’un pouvoir politique émancipés de la corruption mafieuse, leur notoriété n’a d’égale que celle de leurs auteurs, considérés comme de véritables héros, et pour cause… Giovanni Falcone et Paolo Borsellino, tous deux assassinés à Palerme à deux mois d’intervalles lors d’attentats spectaculaires, sont les deux juges qui ont permis l’inscription explicite dans le droit italien du « délit d’association mafieuse ». Ennemis numéros 1 de la pègre et de la classe politique sclérosée, ils ont également été instigateurs de l’exceptionnel Maxi-Procès de 1986 durant lequel pas moins de 475 mafieux, de la petite main aux parrains avérés, ont pour la première fois été mis en accusation et présentés à la Justice.

Fin mai 2013 c’est le procès de l’Etat italien qui s’est ouvert à Palerme, certains membres du gouvernement de l’époque sont directement mis en cause dans la série de meurtres dont furent victimes les deux juges.

Roberto Scarpinato est le dernier juge de cette génération qui fut épargné par ces vagues d’assassinats massives de magistrats. Il est aujourd’hui procureur général auprès de la cour d’appel de Palerme. Il a rejoint le Pool anti-mafia à l’origine du Maxi-Procès en 1989.
Les trois juges antimafia italiens dont les textes sont publiés aux éditions La contre alléeLes trois juges antimafia italiens dont les textes sont publiés aux éditions La contre allée © Libfly.com

Quatre textes majeurs nous sont aujourd’hui donnés à lire par les éditions La Contre Allée, dont fait partie Anna Rizzello, traductrice, qui connaît bien le juge Scarpinato et l’accompagne depuis plusieurs années dans ses déplacements en France. Nous vous proposons ici de faire le tour des textes, d’écouter des interviews, de lire des chroniques de lecture puisées sur Libfly.com (le réseau social du livre) et de revoir une rencontre en librairie.

Lire l’article complet, comprenant lectures et interviews ici

Canal + – Interview de Paolo Borsellino (italien)

Interview de Paolo Borsellino réalisée par Canal +

le 21 mai 1992, 2 mois avant son assassinat.

Journalistes : Fabrizio Calvi et Jean-Pierre Moscardo

L’express – Mafia: « Mon père a été tué pour ‘raison d’Etat' »

L’express – Mafia: « Mon père a été tué pour ‘raison d’Etat' »

Retrouvez l’interview du fils de Paolo Borsellino, juge antimafia assassiné trois mois après Giovanni Falcone,
en cliquant ici.

Le Retour du Prince

Le Retour du Prince

Le Retour du Prince est un livre d’entretien avec Saverio Lodato dans lequel Roberto Scarpinato reprend ses propos évoqués dans Le dernier des juges de manière beaucoup plus détaillée.
Paru d’abord en Italie en 2008, il y a remporté un franc succès car il y est dit ce que beaucoup de juges n’osent pas exprimer, Roberto Scarpinato explique ouvertement les collusions entre la mafia et la politique, non seulement en Italie mais aussi comme un système qui envahit toute l’Europe à l’heure actuelle.

Le Dernier des juges

Le Dernier des juges

Premier livre d’entretien de Roberto Scarpinato publié par La Contre Allée, en amont du Retour du Prince,
Le Dernier des juges, petit ouvrage (48 pages) accessible à tous, synthétise les idées du juge palermitain et permet de se familiariser avec sa pensée avant de se plonger dans l’ouvrage plus conséquent et détaillé qu’est Le Retour du Prince.
Deplus, l’ouvrage est agrémenté d’un texte de la photographe sicilienne Letizia Battaglia, dont la photo fait la couverture de l’ouvrage.