Revue de presse

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Lecture musicale de Ecrire une histoire

Lecture musicale de Ecrire une histoire, au Bateau feu à Dunkerque, janvier 2017 à découvrir ici. 
Informations relatives à la distribution à retrouver ici.
Eulalie

Eulalie

Un article de Céline Telliez, pour la revue Eulalie, la revue du Centre régional des lettres et du livre du nord Pas-de-Calais, à propos de J’ai peur de savoir lire (Ecole des loisirs) et Ecrire une histoire :

Au fond, ce que nous apprenons, et que nous savons déjà, en lisant ces deux ouvrages d’Olivier de Solminihac, c’est que lire et écrire sont les deux plus grandes formes de liberté qui soient. En s’adressant au lecteur enfant trébuchant devant le vertige de l’autonomie, au lecteur multivore que nous sommes devenu, ou à l’écrivain(e) oscillant toujours entre souffrance et euphorie, Olivier de Solminihac explique avec une aisance captivante que lorsque l’histoire nous emprisonne (l’image de la prison revient dans chacun des ouvrages), elle nous rend libre et nous fait homme. Dans J’ai peur de savoir lire, Stéphane est en CE2, un élève comme les autres à qui sa maman propose un soir de lire avec lui. C’est le chapitre « S’élancer ». Puis arrive le jour, après tant de livres dévorés, où sa maman lui annonce que désormais il devra lire tout seul. Suivent les chapitres « Partir » jusqu’au dernier, « Grandir ». Grandir pour être seul avec les mots. Dans Ecrire une histoire, Olivier de Solminihac s’interroge sur le processus d’écriture, et chaque fois qu’il pense avoir trouvé, il se remet en cause et s’interroge à nouveau, agrandissant sa toile. le propos, intelligent et amusant à la fois, n’est pas si différent de celui de l’ouvrage précédent : les histoires n’invitent-elles pas l’écrivain, un peu comme la mère de Stéphane le pousse à grandire, « à danser » sans cesse, bercé par le désir bienveillant du lecteur ?

Bookalicious

Bookalicious

Une chronique sur le site Bookalicious, datée du 22 novembre :

S’il y a une chose parfois agaçante, quand on écrit, ce sont les « et pourquoi tu écris ? » et les « ça marche comment l’écriture ? ». ça fait deux choses, au final. Mais elles partent de la même intention : essayer de comprendre le processus créatif, essayer de décoder les tenants et es aboutissants de l’écriture. Parfois, ce sont des enfants qui demandent, mais souvent des adultes… On peut leur répondre en une poignées d’heures, trouvant des explications faramineuses et tortueuses, échafaudées au cours des trois dernières années de psychanalyse, ou on peu leur mettre ce charmant livre entre les mains. Ils n’auront qu’à suivre le fil, et choisir le « Ecrire une histoire, c’est comme… » parmi les micro histoires qui s’enchâssent pour finir par former un très beau conte, imagé, métaphorique et poétique. Une sorte de méta histoire, en fait, accessible aux enfants comme aux plus grands, qui décrit très bien ce qu’est ou n’est pas l’écriture. Car après tout, peut-on la décrire réellement ?

Lire la chronique sur Bookalicious ici

Le monde de Mirontaine

Le monde de Mirontaine

Un billet  posté le 26 novembre sur son blog par Paolina Di Mirontaine:

« Il arrive, quand on écrit des histoires, en particulier des histoires pour les enfants, que l’on soit amené à les rencontrer, et à parler de ces histoires avec eux. Souvent ils posent des questions. Pour y répondre, il nous faut nous tenir sur le terrain de la simplicité. Quelques mots, quelques images qui, avec le temps, finissent par accompagner notre travail et l’aident à tenir. » O. de Solminihac.

Un petit livre adressé aux petits mais aussi aux grands lecteurs qui se propose d’expliquer le métier d’écrivain.

Comment écrire une histoire? L’auteur propose un tourbillon d’idées foisonnantes, des fraises de la réalité au liant du yaourt, des histoires construites à l’image des cabanes pour s’abriter dans l’espace du dedans, même si l’on ne peut rester indéfiniment dedans (quel dommage).

Un subtil exercice de style, en construction, où Olivier de Solminihac réfute son propos  initial pour approfondir la réflexion, pertinente et amusante, sur le travail d’écriture.

Et l’on pioche au détour du précieux petit livre vert des pépites comme « Ecrire une histoire, c’est comme partir faire la révolution armé d’une simple petite cuiller. », « C’est creuser un tunnel, en cachette de tout le monde, de tous les gens qui peuvent vouloir nous surveiller […]. C’est creuser patiemment, secrètement, durant les heures volées à la vie collective, sans être bien certain de l’endroit où l’on débouchera, ni de la manière dont on s’y prendra, une fois dehors, pour vivre en cavale. ».

Coup de cœur.

Lire le billet sur le blog de Mirontaine ici