Revue de presse

← La véritable histoire de Matías Bran, livre 1 : Les usines Weiser

Le monde libertaire

Le monde libertaire

Un article dans le monde Libertaire, par Olivier Bouly, le 13 mai 2016 :

Un roman révolutionnaire venant d’Espagne, mais qui parle de … la Hongrie du début du XXe ! De l’opposition à la guerre de certain-es ouvrier-ères, de l’exploitation et la misère dans les usines, des luttes qui mèneront à la méconnue république des conseils en 1919, jusqu’à l’exil.

Véritable saga ouvrière, avec sa vingtaine de personnages ; charge contre la capitalisme ; destin individuel et collectif, personnages fictifs (Örzse Brasz, sorte de « pasionaria » inflexible) et réels (Walter Benjamin) entremêlés. Le roman est aussi intéressant dans sa modernité formelle : écriture fragmentée, répétitions, collage ; multiplicité des narrateurs, différence de registres (citations, récit, théâtre, liste etc…). Isabel Alba réussit son projet : « lutter contre l’oubli, c’est raconter, convoquer le souvenir et décider de le transmettre ».

Paru en 2011 en Espagne, nulle doute que ce livre est un écho aux indignados de là-bas et d’ailleurs.

A lire sur le site du journal ici

Finaliste du Prix Pierre-François Caillé

Finaliste du Prix Pierre-François Caillé

Le prix Pierre-François Caillé de la traduction est décerné par la Société française des traducteurs (SFT) avec le concours de l’École supérieure d’interprètes et de traducteurs (ESIT), a été remis le 4 décembre 2015.

Créée en 1947, la Société française des traducteurs (SFT) compte aujourd’hui plus de 1 500 adhérents : traducteurs ou interprètes, indépendants, salariés et d’édition, tous signataires du Code de déontologie de la SFT. Ce syndicat est également le plus représentatif de la profession.

Les traducteurs en lice étaient les suivants :

Marie-Anne de Béru, pour sa traduction de l’anglais (États-Unis) de Will le Magnifique (Stephen Greenblatt, Flammarion)

Anne Cohen-Beucher, pour sa traduction de l’anglais (États-Unis) de DJ Ice (Love Maia, Alice Editions)

Mariana Cojan Negulescu, pour sa traduction du roumain de L’Anonyme flamand (Constantin Mateescu, Editions Le Soupirail)

Etienne Gomez, pour sa traduction de l’anglais (Afrique du Sud) de Un voyage à Arras, vie et mort d’Isaac Rosenberg (Shaun Levin, Christophe Lucquin Editeur)

Sophie Hofnung, pour sa traduction de l’espagnol (Argentine) de Pierre contre ciseaux (Inés Garland, Editions Arlé)

Michelle Ortuno, pour sa traduction de l’espagnol (Espagne) de La véritable histoire de Matias Bran (Isabel Alba, La Contre Allée)

Gwilym Tonnerre, pour sa traduction de l’anglais (États-Unis) de Le petit déjeuner des champions (Kurt Vonnegut, Editions Gallmeister)

Gwilym Tonnerre, pour sa traduction de l’anglais (États-Unis) de Dieu vous bénisse, monsieur Rosewater (Kurt Vonnegut, Editions Gallmeister)

Doté de 2 000 euros, le prix Pierre-François Caillé de la traduction existe depuis 1981. Il récompense un traducteur en début de carrière dans l’édition. En 2014, le jury a distingué Jean-Christophe Salaün pour La Femme à 1000° (Hallgrímur Helgason, Presses de la Cité) qu’il a traduit de l’islandais.

France Culture

France Culture

Emission Sur les Docks de Irène Omélianenko
Les écrivains espagnols face à l’héritage de la Guerre civile

Un documentaire de Mariannick Bellot et Jean-Philippe Navarre

Site de l’émission ici

Dissidences

Dissidences

Un article consacré à La véritable histoire de Matias Bran, sur le blog de Dissidences, émanation de la revue éponyme, qui se consacre à la publication de recensions et d’éclairages critiques sur les mouvements révolutionnaires, sur les gauches radicales et les dissidences artistiques et culturelles.
Un compte rendu de Georges Ubbiali (avec la collaboration de Christian Beuvain)

On ne peut que remercier chaleureusement la petite maison d’édition La Contre allée pour sa témérité à traduite et publier cet ouvrage. En effet, la publication de ce second roman d’Isabel Alba n’a pas eu l’écho qu’il mérite, sans doute parce que l’auteure, espagnole, n’a jusqu’à ce livre pas encore été traduite chez nous. Et pourtant, n’ayons pas peur des mots, La véritable histoire de Matías Bran relève de la catégorie des grands romans.

Ce premier volet d’une épopée historique et familiale porte sur la période qui s’étend de 1881 à 1920 et se déroule en Hongrie, bien que le déroutant premier chapitre débute en Espagne en 2010, avec le projet de suicide, à 65 ans, du personnage principal, Matías Bran. En fait, l’histoire se focalise même sur un court mais intense moment historique, l’année 1919 où du 21 mars au 6 août une République des Conseils, sous la direction, entre autres, de Bela Kun, tente l’expérience du pouvoir prolétarien. Cet épisode demeure très largement méconnu1, de part sa brièveté (moins de six mois), de la place du mouvement conseilliste qui se déroule en même temps en Allemagne (la République des Conseils de Bavière) et de l’échec, sanglant, de cette tentative.

Le roman d’Isabel Alba n’a pas la prétention de pallier cette quasi absence de livres d’histoire sur le mouvement ouvrier hongrois et cette Commune de Budapest (aucun roman fictionnalisant l’histoire n’a d’ailleurs cette ambition), mais bien de restituer de manière quasi physique la matérialité de l’oppression ouvrière et de l’insoumission qu’elle finit par générer. C’est à travers l’histoire d’une famille que ce récit prend forme. En effet, il n’y a pas, à proprement parler, de héros dans cette épopée – quand l’auteure présente, en fin de volume, la liste des personnages principaux, on n’en compte pas moins de vingt-deux – même si Matίas Bran y occupe une place à part. A l’origine, dans l’appartement de Matίas Bran, ce sont ses 52 cahiers de notes, rédigés au fil des ans, ainsi qu’une mystérieuse valise en cuir usé, ayant appartenu à son grand-père et à son père, qui servent de fil conducteur à Isabel Alba. La saga s’enracine dans le milieu ouvrier des usines d’armement Weiser, installés sur l’île Csepel, à Budapest. Ces travailleurs des deux sexess’y politisent en apprenant à lire dans le Manifeste du Parti communiste de Marx et Engels etfont l’apprentissage des combats collectifs. Cette chronique très bien documentée nous entraîne dans les rangs de ce mouvement révolutionnaire qui dès Octobre 1917 suscite tant d’espoirs, au point de faire « craquer l’écorce du vieux continent » (John Dos Passos) et de soulever une partie des masses prolétariennes et paysannes.

Formellement, il s’agit d’un récit très éclaté, dont la narration s’organise du point de vue de la multiplicité. Dans un bonheur d’écriture rare, Isabel Alba mobilise toutes les techniques d’une certaine modernité romanesque. Symptomatique apparaît ainsi le chapitre sept (à propos del’entrée en guerre de l’Autriche-Hongrie en août 1914), qui aurait pu être de la plume de Georges Perec, tant le déchaînement passionnel de la mobilisation est magnifiquement traduit à travers une énumération. Nom, âge, profession, constituent les trois critères à partir desquels la force du patriotisme incarne l’entrée en guerre : « AGE : 16, 20, 33, 32, 45, 38, 18, 24, 17.. ; ». Isabel Alba étant également scénariste et photographe, les angles d’approche de ces deux spécialités se réfractent dans son écriture, conçue ici ou là selon les considérations du script, marquant par ailleurs une rupture stylistique dans le récit : ainsi du chapitre 8 : « Intérieur nuit. Baraque de Franck Berge et Mari Mennyel. Usine d’armement Weiser. Ile de Csepel ». Le collage constitue une autre technique, utilisée avec bonheur dans cet ouvrage. Collage en abyme, par exemple à la page 93, où la reproduction d’un récent graffiti sur un mur de Grenade a été collée dans le cahier de notes de Matίas Bran. Un autre collage, provenant lui-aussi de ce cahier de notes, évoque une mélancolie similaire à celle qui nous étreint à la lecture des textes de W.G. Sebald. Ces collages permettent de dessiner un pont entre le passé et le présent, manifestation d’un temps de la domination qui se prolonge et s’étire. La publicité, le courrier, l’extrait de presse (permettant ainsi de faire écho à la Commune bavaroise à travers l’évocation de la figure de Erich Mühsam), l’éphéméride, comme métaphore des 133 jours que dura le soulèvement ou le calendrier permettant d’accélérer le temps, en contrepoint de son allongement durant la période de la Commune de Budapest, constituent autant de figures littéraires utilisées au fil du roman, captivant littéralement le lecteur.

Avec ce livre, excellent outil de travail pour « lutter contre l’oubli (…), convoquer le souvenir et décider de le transmettre » (Isabel Alba), nous sommes invités à pénétrer, pour notre plus grand bonheur, dans une modernité littéraire sensible à l’élan révolutionnaire, pour qui l’histoire des dominés est une histoire des luttes à venir et des combats à mener. Tel l’ange de l’histoire de Walter Benjamin (ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’ouvrage s’ouvre par une citation de cet auteur), le roman s’appuie sur la force propulsive des révolutions vaincues pour aborder les temps futurs. On attend avec la plus vive impatience le livre II.

1Outre un très ancien récit d’Arpad Szepal, Les 133 jours de Bela Kun, chez Fayard en 1959, nous pouvons signaler la sortie prochaine (automne 2015) aux éditions Les Bons caractères de l’ouvrage de Julien Papp, De la guerre en Autriche-Hongrie à la République des Conseils (1914-1920).

Lire l’article sur le blog de Dissidences ici

France 3

France 3

Un article sur le site de France 3 Languedoc Roussillon de Lisa Melia le 31/05/2015

À lire ici.

De Bloomsbury en passant par Court green…

De Bloomsbury en passant par Court green…

Un article posté par jeanlau le 21 février, extrait :

Ce livre est incroyable. Les styles sont rapides, fluides. Je dis les styles, car l’auteure a le génie de faire se succéder différents procédés d’écriture pour justement donner ce rythme. Elle peut utiliser la narration comme l’énumération ou les dialogues comme au théâtre, etc. ça fonctionne très bien. Elle déplace et multiplie les points de vue, elle fait se côtoyer des personnages fictifs et réels. La mise en page choisie par les éditions « la contre allée » est, je pense à prendre aussi en considération dans le rythme du livre, enfin, ceci comme l’article est complètement personnel ! Il ne faut pas non plus négliger les passages des cahiers de notes de Matías Bran qui sont habilement insérés dans le roman.

Lire l’article complet sur le site du blog De Bloomsbury en passant par Court green… ici

Le Monde diplomatique

Le Monde diplomatique

Une chronique de Christophe Goby, dans l’édition de janvier 2015 :

« Isabel Alba « retrouve » à Madrid les carnets d’un certain Matias Bran qui relatent l’histoire des travailleurs de Budapest. Grace à ces cinquante-deux cahiers et à la valise des souvenirs familiaux de son personnage, elle entreprend de raconter le mouvement ouvrier hongrois durant la Première Guerre mondiale avec ce prenier volume d’une puissante saga très précisément documentée. A Budapest, dans l’usine d’armement Weiser, des prolétaires, interpellés par les premiers syndicalistes, découvrent la pensée de Rosa Luxemburg. Ce récit, qui recourt à des formes multiples, y compris à celle du scénario et du théatre brechtien, rend également compte du malheur des soldats sur le front, et des exécutions. Bientot, le Danube traine ses cadavres entre Buda et Pest, la variole emporte les hommes. La révolte de 1918 dans la capitale laissera encore des morts sur le pavé. Et les conseils ouvriers naissent dans le sillage de la révolution allemande… ».

À retrouver ici.

Remue.net

Remue.net

Un article de Jacque Josse, du 6 novembre :

Madrid, 2010, Matías Bran, homme réservé, âgé de 65 ans, exerçant le métier d’électricien, s’apprête à mettre fin à ses jours. Il s’est enfoncé le canon d’un pistolet dans la bouche et commence à caresser la détente. Il est seul chez lui. Ne possède rien. À part des cahiers (aux pages couvertes de citations, de photos, de phrases, de devises glanées çà et là) et trois photos. L’une le montre en compagnie de son père Salvador. La seconde représente son grand-père Miguel. Il figure sur le dernier cliché près de sa cousine Isabelle. Il a également, mise à l’abri dans un caisson, une valise usée, ayant appartenu à son grand-père, mais il n’a jamais eu l’idée de l’ouvrir. C’est pourtant celle-ci qui aurait pu, s’il en avait eu l’envie, lui dire d’où il vient, où sont ses racines, quel fut le parcours des siens, et sa véritable histoire, celle que ce roman, premier volet d’un saga familiale qui débute en Hongrie à la fin du dix-neuvième siècle, nous délivre avec minutie.

Tout débute dans le village de Kohely, en septembre 1898, quand Anna Brasz, une paysanne de vingt-et ans, enfante, accroupie sur la terre battue de l’unique pièce de sa masure, en présence de sa fille Örzse.

« Anna coupe le cordon d’un coup, le noue et tandis que le nouveau-né se met à pleurer dans les bras d’Örzse, de nouvelles contractions l’aident à expulser le placenta. « C’est un garçon ». Elle se laisse ensuite tomber sur la paille de sa couche. « Miklos, il s’appellera comme son frère ». »

(Celui-ci est mort une heure plus tôt. Il avait sept ans.)

Quelques années plus tard, tous trois quittent le village pour aller travailler dans les usines d’armement Weizer, à Csepel, tout près de Budapest. Journées de douze heures, salaires de misère, cadences effrénées sous l’œil acéré des contremaîtres à la solde du parti et du syndicat unique (social-démocrate) sont leur lot quotidien. Leur seule façon de s’échapper de ce monde où on les exploite jusqu’à l’usure réside dans l’apprentissage de la lecture. Peu à peu, tous les ouvriers s’y mettent. Ils se servent d’un livre qui s’intitule Manifeste Communiste.

« Depuis qu’ils savent lire, et même bien avant, ils sont tous d’accord pour dire que tous les êtres humains sans exception, le dimanche après-midi, devraient pouvoir aller boire une bière, voire plus d’une (…) et paresser couchés dans l’herbe, (…) comme les bourgeois, en été. »

D’autres revendications, plus fermes, plus radicales, et rendues possibles grâce à l’esprit collectif qui les anime, prennent forme. Des grèves éclatent. La répression ne tarde pas. Et puis tout, soudain, y compris, et surtout, leur solidarité, vole en éclats en août 1914. Certains sont pour la guerre. D’autres, et ce sont d’abord les femmes, s’y opposent qui dénoncent un conflit qui verra les ouvriers des différents pays européens se tuer les uns les autres au profit d’une classe dirigeante unie qui demandera forcément à ceux et à celles restées à l’usine d’augmenter les cadences pour fabriquer toujours plus d’armes. Örzse s’exprime ainsi tandis que son frère Miklós, qui a seize ans, part à la guerre. Sur le quai, le jour du départ, elle le gifle, avant de revenir sur ses pas pour l’embrasser.

Pendant quatre ans, chacun va suivre une trajectoire particulière. La misère les accompagne en permanence. Il n’y a nul répit dans la lutte qu’ils mènent pour survivre, que ce soit au front ou à l’usine. Isabel Alba décrit toutes ces trajectoires. Chaque personnage a un destin singulier, qui est saisi avec humanité et relié aux autres. Certains meurent. D’autres désertent. Quelques uns sont portés disparus. D’autres encore deviennent des salauds. Leur histoire personnelle s’adosse à l’Histoire en cours.

La guerre terminée, le travail reprend. Le combat des ouvriers, requinqués par ce qui se passe en Russie depuis octobre 1917, recommence aussi. Plus âpre, plus rude, d’autant que la bourgeoisie, soutenue par les sociaux-démocrates, demandent encore plus de sacrifices à ceux qui viennent déjà de vivre des années noires. Miklós Brasz et sa sœur sont de ceux qui ne veulent plus de ce système capitaliste. Des milliers d’opposants se rassemblent. Leur lutte aboutira, en 1919, à la création de la République des Conseils en Hongrie. Celle-ci ne durera que 133 jours. Après quoi, revient le temps de la répression.

« La répression se répandit sur l’ensemble du territoire hongrois sous la forme de procès expéditifs, d’exécutions sommaires, de séquestrations, de tortures et de mutilations sauvages ayant pour cible la classe ouvrière et la paysannerie. »

C’est durant cette période que disparaît Örzse Brasz. Son frère la recherche en vain. Il doit bientôt, s’il veut survivre, quitter le pays. Il le fait en compagnie de sa très jeune nièce. Tous deux partent, rejoignent Trieste puis Marseille, où ils se séparent.
Peu après, à proximité de la frontière espagnole, Miklós Brasz, venu au monde vingt-deux ans plus tôt, sur le sol en terre battue d’une masure située dans un petit village hongrois, va devenir Miguel Bran, futur grand-père de celui qui, au moment où le livre se referme, est toujours seul chez lui, un pistolet dans la bouche et un doigt posé sur la détente.

C’est une grande fresque, extrêmement vivante et bien documentée, on y croise Rosa Luxemburg, Walter Benjamin et Erich Mühsam, que donne ici à lire Isabel Alba. Une histoire collective, intense, réaliste et fermement engagée dont on attendra la parution du prochain volet avec impatience.

Lire l’article sur le site remue.net ici

Rencontre avec Isabel Alba à la librairie V.O.

Rencontre avec Isabel Alba à la librairie V.O.

Rencontre avec Isabel Alba à la librairie V.O. le 8 octobre 2014.
Avec sa traductrice Michelle Ortuno et une présentation de Cathy Fouriez.

épisode 1

épisode 2

épisode 3

LM

LM

Article de François Annycke, dans Let’s Motiv de novembre 2014 :

 » Le livre commence par un suicide, point de départ d’une fresque familiale qui se déploie de 1828 à 1920, en Hongrie et en Espagne. La narration mele articles de presse, dialogues théatraux, ou moments de poésie pure. Isabel Alba publie un texte engagé du coté des classes populaires, un roman historique, et un livre de création littéraire qui narre une révolution mondiale débutée en 1917 en Russie et qui s’est propagée jusqu’aux USA, après la Grande Guerre.  » Mettons le feu à l’Europe. De ses cendres surgira un monde nouveau. Plus juste. C’est le moment (…), je ne sais pas quand une autre occasion se présentera à nous. Qu’est-ce que tu attends, Franck ? Rejoins-nous. Rejoins l’humanité« . On attend impatiemment le deuxième tome de cette saga. « 

LN a LU

LN a LU

Extrait de l’article du blog LN a LU, daté du 9 octobre :

 » Dans une langue simple et d’une grande poésie, Isabel Alba nous fait trembler aux côtés des ouvriers de l’usine d’armement Weiser. Elle dit la misère, la révolte, le sang versé – ami ou ennemi – et l’espoir, à travers ces quelques visages qui changeront l’histoire de leur pays. Car oui, une autre société est possible, qui ne durera que 133 jours, mais qui aura vu naître la journée de travail à 8h, le nivellement des salaires, le droit de vote pour tous, l’égalité des sexes…  »

Article complet ici