Un coup de coeur de Romain, libraire aux Yeux gourmands |
Labeur, Julie Bouchard, La Contre Allée
Un roman court et génial en forme de kaléidoscope : on suit un personnage, puis un autre, puis un autre, jusqu’au dénouement final, où l’on comprendra ce qui relie toutes ces vies. C’est beau et simple à la fois, parfois drôle, souvent émouvant. À mettre entre toutes les mains !
Un roman drôle, corrosif, intelligent, inventif, étonnant, touchant… Le 12 novembre deux mille quelque, dans la ville de M., chacun part à son travail, lance son quotidien sans se poser de question. Pourtant, chaque journée a son lot de surprises, bonnes ou mauvaises, de rencontres, bonnes ou mauvaises, et qui qu’on soit, on peut voir sa vie basculer à tout moment. Vibrez au rythme de ces vies qui se dessinent sous vos yeux et n’oubliez pas que dans cette partition, chacun a un rôle à jouer…
« Un court roman inventif qui fait la part belle au lecteur ! Une lecture originale que j’ai beaucoup aimée ! »
Coup de coeur !
C’est un roman sur nos solitudes modernes mais aussi sur les rencontres, les liens, les histoires qu’on se raconte pour mieux supporter nos quotidiens, nos labeurs. C’est vraiment brillant et surprenant de maîtrise pour un premier roman.
Nouvelle année, nouvelle rentrée, nouveaux coups de cœur !
Pour certains d’entre nous, trop difficile de faire un choix cette fois… alors on a décidé de ne pas en faire ! C’est donc un sacré panier garni de lectures que nous vous proposons en cette fin de mois :
« Julie Bouchard nous propose une plongée dans notre ultra-moderne solitude. En suivant le quotidien de quelques anonymes qui ont ou auront tous l’occasion de se croiser, l’autrice donne à voir une humanité prise dans les roues du quotidien et nous pousse à réfléchir sur l’usage de nos vies. Labeur est un roman choral d’une infinie délicatesse pour éclairer la fragilité de nos vies… Terriblement humain ! »
Un chauffeur de bus bientôt à la retraite. Une caissière de supermarché larme à l’œil. Un professeur d’université qui mange des plats micro-ondables. Une étudiante égarée dans ses fantasmes. Un agent de sécurité qui doute de ses sentiments devant un écran de contrôle. Un facteur qui apporte un colis pour un certain Romain. G. Un ami du certain Romain. G, qui passe récupérer le dit colis. Puis c’est à vous. À moi. À nous tous.
Des existences qui se croisent et s’accrochent.
Des tranches de vie, découpées avec soin.
Julie Bouchard a le (sixième) sens du détail.
J’avais une panne de lecture depuis plusieurs jours, mais c’était sans compter sur La Contre Allée qui publie ce très chouette roman choral québécois.
LUNDI ON LIT ! 📚
Ce lundi, Emily a très envie de vous parler de « Labeur », écrit par Julie Bouchard aux éditions @la_contre_allee !
Cette histoire se passe dans la ville de « M » (celle qu’Emily aime tant ?), le 12 novembre deux mille vingt et quelque. C’est une journée particulièrement ordinaire dans la vie de milliers de personnes, et plus précisément dans celle de la galerie de personnages que nous allons rencontrer (dont nous-même !) .
Un chauffeur de bus près de la retraite, une caissière de supermarché, une étudiante, un éboueur, un truand, un spécialiste de Rousseau et tant d’autres vies … qui se croisent au quotidien, s’entremêlent, partagent parfois un instant suspendu, et parfois non.
Des personnes tout âge, sexe et condition dont le point commun pourrait être, en plus de la ville de « M », le labeur qu’ils subissent au quotidien, jour après jour de travail. Dans ce texte, organisé comme une chorégraphie, Julie Bouchard nous impressionne par sa maîtrise de la construction ! Avec une touche d’humour, un soupçon de « cru » également, elle nous pousse à réfléchir à l’abrutissement de nos quotidiens trop remplis, à la solitude de chacun au sein de la masse, à l’indifférence que nous pouvons avoir les uns par rapport aux autres.
Et si, à l’instar des personnages, le drame pouvait être au détour du chemin, prêt à faire basculer nos vies d’un coup ? Aurions-nous continué ainsi ?
Ce roman est brillant et vous marquera longtemps !
Labeur
Julie Bouchard
Ville de M…, 12 novembre de l’an deux mille quelque…
C’est une journée ordinaire de novembre dans une grande ville québécoise et pourtant comme chaque jour, des destinés basculeront, des drames verront le jour. Julie Bouchard nous invite dans une grande ronde où chaque personnage passe le relais à un autre pour former un astucieux puzzle romanesque.
Ces hommes et femmes souffrent de notre solitude moderne, celle qui nous fait sentir seul même dans une fourmilière humaine, celle qui nous pousse parfois à effectuer de mauvais choix. C’est original et talentueux, une très belle découverte littéraire !
Chaque personne croisée dans ce roman incarne potentiellement une personne que vous avez pu croiser ce matin.
Ce roman parle d’eux :
la boulangère, l’étudiante, le vigile du magasin…
Mais il parle aussi de vous.
De votre rapport à l’inconnu avec qui on échange un sourire, ou quelques insultes au coin d’une intersection.
Cela nous rappelle que derrière chaque personne rencontrée, il y a quelqu’un avec un vécu qu’on ignore et cela remet en perspective notre relation à l’autre.
Oh la la et ça mais qu’est-ce que c’est bien !! @la_contre_allee toujours nous oblige à la prendre, délaissant les grands axes de la ville de M., le 12 novembre de l’an deux mille quelque. Et on la prend en toute confiance !
Mais qui es-tu, chère Julie Bouchard, pour réussir à nous faire regarder avec tant d’attention Gaston le chauffeur du bus 102, Olivia la caissière, Anna l’étudiante, L’homo néanderthalensis ou Augustin le truand ? Chaque geste, chaque mouvement, chaque pensée nous est si claire, en si peu de mots, comme ça l’air de rien.
Un peu de Fenêtre sur Cour dans ce roman, un peu de Perec aussi. Du rien qui dit tant. Du chacun.e qui est tout le monde. Des gouttes d’eau qui font l’univers. Si peu de choses qui font la littérature. Oui la littérature !
Quelle étonnante histoire que la lecture de ce livre !
Tout commence par un message d’Aline (merci Alice 🙏) chargée de relations libraires, qui revient vers moi après l’envoi d’un service de presse de « Labeur » de Julie Bouchard aux éditions @la_contre_allee .
Je retrouve le volume dans ma pile 🫣 et décide de me lancer dans sa lecture 📖 🤓
Et là, je suis happée par cette histoire de vies avec un grand S, décrites et ciselées dans un rythme 🥁 battant, s’imbriquant les unes dans les autres 🧩, ou à côté des autres, tel un kaléidoscope multicolore de notre société un certain 12 novembre de l’an deux mille quelque.
Un roman choral ❤️❤️❤️
Quand on lit beaucoup, ce qu’on aime, c’est être surpris ! Et c’est le cas ici, avec une narration chorale d’une fluidité parfaite. On comprend que nos existences sont toutes liées, que l’on se connaisse ou non. En ressort un appel à se tourner vers l’autre… Brillant et bouleversant !
Labeur, de Julie Bouchard, éditions La Contre Allée
Plongé dans l’intimité des personnages, nous suivons leur parcours de vie. Jusqu’à ce qu’un événement les lie entre elleux, bouleverse l’ordre établi et leurs interactions. Un roman rythmé et hétéroclite, dans lequel Julie Bouchard porte une réflexion sur la responsabilité et la maîtrise que nous avons sur nos choix.
Ville de M., 12 novembre de l’an deux mille et quelque…
On suit le chauffeur du bus 102, la caissière, le professeur, l’étudiante, l’agent de sécurité, le truand… Certains se côtoient, les autres se croisent au hasard de leur quotidien. Chacun chemine dans son existence respective. Et puis un jour, c’est le drame et tous se retrouvent imbriqués dans la vie des autres…
Julie Bouchard signe aux éditions de @la_contre_allee un roman décapant qui ne laisse pas indiffèrent ! Chaque personnage à droit à au moins un chapitre. Même moi ! Et donc vous aussi par la même occasion !! Chaque histoire est reliée d’une manière ou d’une autre à la précédente et se répercute en culbutant dans la suivante. Inexorablement, l’écriture nous guide vers une fin de journée de labeur dont au fil des pages on sent que cela va basculer, sans savoir dans quel sens. La forme des chapitres évolue et nous entraine dans une course à laquelle le lecteur n’échappe pas. Le style peut être cru parfois et pourtant cela ne jure pas. Des mots amusés, des mots assumés. Et au bout du compte des questions sur les destins, les choix, les parcours de vie dont on ignore le plus souvent si nous les méritons. On referme le livre et on pense à ces parfaits inconnus que l’on a le sentiment de mieux connaître qu’eux-mêmes !!
Il est un peu paradoxal de commencer une semaine de vacances avec la lecture d’un texte appelé « Labeur » mais c’est sans regret tant j’ai aimé ce texte.
Dans des chapitres s’enchaînant à la manière d’un jeu (pour un peu on chanterait presque « trois p’tits chats chapeau de paille paillasson »), Julie Bouchard décrit la journée d’une galerie de personnages par le prisme de leur métier (conducteur de bus, universitaire, gardien d’immeuble, truand, étudiante…). Tous vont se croiser, parfois sans le savoir, dans un ballet narratif ludique et captivant. Une belle captation de nos ultra modernes solitudes, au cœur de laquelle je vous invite à aller faire un tour.
Dans la ville québécoise de M., tout au long de la journée, se croisent des dizaines de personnes se rendant à leur Labeur. Dans un texte profond et ludique à la fois, Julie Bouchard décrit avec talent nos ultra-modernes solitudes. À découvrir !
Vivre est laborieux quand on est seul.
Chaque chapitre pourrait être une nouvelle. Leur enchaînement se fait sur un détail insignifiant dont la description minutieuse donne sens. Tout s’emboîte comme un puzzle et forme un tableau pointilliste. Un livre qui dit les difficultés de se lier, d’aimer et d’exister avec beaucoup d’humanité. Une vraie réussite !
C’est un court roman qui ne vous laissera pas indemne ! Forme originale et qualité d’écriture indéniable, l’autrice vous embarque dans un chassé-croisé où chaque personnage converge vers un destin plus ou moins tragique. Une journée ordinaire dans une vie ordinaire… Chaque portrait est savoureux à souhait, il y a fort à parier que vous n’observerez plus les inconnus qui déambulent à côté de vous de la même manière après la lecture de ce livre ! Avec humour et justesse, l’autrice nous tend un miroir et nous invite aussi à nous interroger sur ce qui fait notre quotidien ainsi que sur nos choix.
