Les libraires en parlent

← L’anarchiste qui s’appelait comme moi

Librairie Papyrus (Namur)

Un très beau roman que celui de Pablo Martin Sanchez qui, planté un jour d’ennui devant son ordinateur, se découvre un homonyme anarchiste, condamné à mort en 1924 après une tentative d’incursion en territoire espagnol pour renverser le dictateur Primo de Rivera. Alors commencent les recherches, les visites sur les lieux… et puis ce livre. Bien sûr on connaît déjà la fin de l’histoire, et pourtant on ne lâche pas ce roman tout à la fois d’aventure, d’amitié profonde, d’amour impossible et de folles utopies. On y découvre la réalité sociale et politique de l’Espagne au début du siècle passé, la résistance des exilés espagnols qui s’organise à Paris. Et surtout on s’attache terriblement à cet autre Pablo Martin Sanchez et à ses compagnons de route qui verront leurs aspirations de liberté balayées si facilement.

Comment ne pas être touché par tant de sincérité et de candeur ? À l’inverse du propos plutôt tragique, le ton du livre se veut léger, voire parfois enjoué ou malicieux. Et c’est très réussi !

Forum du livre (Rennes)

A partir du jour, un peu arrosé et déprimant, où Pablo Martin Sanchez découvre, par hasard, l’existence d’un homonyme, anarchiste condamné à mort en 1924, il va tout faire pour pour savoir qui était ce révolutionnaire. Il brosse le portrait réaliste d’une époque où les utopies caracolaient, où l’énergie créative était décuplée dans un Belleville animé par les artistes ; il va alterner la narration de cet épisode révolutionnaire dans ce quartier de Paris où travaillaient des imprimeurs typographes et dans lequel les ardeurs s’embrasaient au nom de certains idéaux, et le récit d’une jeunesse folle en Espagne : il va aller jusqu’à faire converger en une fin que l’on dira tragique.

La Flibuste (Fontenay-sous-Bois)

Vous cherchez un roman d’aventures, avec (beaucoup) de fond ? Vous avez trouvé votre bonheur ! (…) Commencez et ne vous arrêtez plus !

Librairie L’Embellie (La Bernerie-en-Retz)

Découvrez le destin exceptionnel d’un personnage picaresque qui vous fera rire, qui vous fera trembler, qui raconte grâce à son existence tout un pan de l’histoire espagnole. Pablo Martin Sanchez est un anarchiste qui participa aux nombreuses révoltes qui secouèrent L’Espagne et ébranlèrent la dictature de Primo de Rivera. Ce roman nous raconte son histoire, de son enfance à sa lutte pour la liberté. Les pages de ce roman contiennent tout l’espoir des utopies du début du XXe siècle. Mais avant d’être un roman politique, c’est avant tout un roman d’aventures, plein de péripéties : l’amour contrarié, l’amitié profonde,  les risques de la lutte, les choix d’un homme ordinaire au destin romanesque. L’auteur (qui porte le même nom que son héros) pose sur son personnage un regard facétieux, nous rendant cet anarchiste particulièrement attachant. Un roman passionnant, qui emporte dès la première page.

Librairie Les Passantes (L’Union)

Quel grand livre ! Toutes les qualités d’une histoire riche en personnages et en rebondissements, ancrée dans l’histoire, documentée en laissant la part belle à la fiction. Il faut un talent de conteur hors pair pour nous tenir en haleine tout au long d’un récit de cette ampleur. Que vous soyez anarchiste, révolutionnaire, typographe, instituteur, espagnol, amateur d’histoires d’amour ou simple lecteur (énumération non exhaustive !) vous serez comblé par ce livre. Dans un style clair et précis, plein d’humanité, l’auteur à mon sens fait la synthèse entre Alexandre Dumas et Leonardo Padura ! Brillant !

Librairie Gallimard (Paris Raspail)

Affirmer que nous avons adoré L’anarchiste qui s’appelait comme moi, de Pablo Martín Sánchez coédité par Zulma Éditions et les Editions La Contre Allée serait encore en dessous de la vérité. Cette impressionnante fresque se dévore comme un feuilleton, se déguste comme un grand cru et impressionne par la maturité littéraire de son auteur. Un immense personnage et un immense écrivain !

Librairie Terra Nova (Toulouse)

Une de nos très belles lectures de l’été !

Ce roman haletant, habité par les espoirs révolutionnaires de ses protagonistes espagnols au début du 20e siècle et porté par une plume habile et malicieuse, combine avec réussite les ingrédients du roman historique et du roman d’aventures. Alors si ce début de 21e siècle vous désespère, laissez-vous embarquer par cette histoire hors du commun !

Les mots et les choses (Boulogne-Billancourt)

A ne pas rater !

Un jour de cafard, Pablo Martin Sanchez se cherche des homonymes sur internet… Son patronyme est courant… cependant un autre Pablo Martin Sanchez va retenir son attention. Ce roman raconte la vie de cet homme, qui s’appelait comme lui, Début du cinéma, attentats, clandestinité, politique… Touffu, dense, engagé et enragé, ce roman a du souffle et de l’envergure. A ne pas rater !

Le monte en l’air (Paris Belleville)

Coup de cœur de la rentrée : « L’Anarchiste qui s’appelait comme moi », de Pablo Martin Sánchez, ou l’histoire d’un homonyme de l’auteur qui prit part aux insurrections anarchistes des années 30 en Espagne. De Belleville à Madrid, on y trouve tous les ingrédients d’un excellent roman historique qui fait la part belle à l’antifascisme et à l’histoire des vaincus héroïques. Une co-édition Zulma Éditions et Editions La Contre Allée.

Librairie Le Carnet à spirales (Charlieu)

Un jour de désœuvrement, Pablo Martín Sánchez découvre qu’un anarchiste révolutionnaire de la première partie du XXe siècle portait son nom. Le romancier devient historien, l’historien devient raconteur d’histoires, le roman devient d’aventures et le lecteur, pris au piège, se régale. C’est finalement assez simple l’écriture !

Dans le Belleville des années 1920, vivent des réfugiés espagnols, anarchistes, pamphlétaires, écrivains et poètes, dans une joyeuse ferveur intellectuelle, foisonnement nécessaire à des rêves révolutionnaires. En Espagne, dans le même temps, Miguel Primo de Rivera, capitaine général de Catalogne, entame une ère politique de sept années, une ère de dictature. Pablo Martin, non l’écrivain, mais le personnage central du roman, est imprimeur dans une petite structure tenue par « Sébastien Faure, vieil anarchiste rougeaud et véhément » le week-end, qui occupe en semaine le poste de gardien d’une propriété. En Espagne, à la fin du XIXe siècle, ce même Pablo Martin grandit auprès d’un père inspecteur dans les écoles et vit dans des pensions au gré des déplacements du paternel, sur son âne fidèle. Pablo Martin, le romancier bien entendu, a entrepris des recherches importantes afin de documenter son œuvre de faits historiques avérés. Toutefois, habilement, grâce à une construction fort maîtrisée, il allie la fiction à ces faits et entraîne vivement le lecteur dans son sillage. La force de ce roman est de faire vivre le lecteur au plus près du quotidien de ces réfugiés espagnols en décrivant, sans aucune longueur, les lieux où ils vivent, travaillent et se regroupent. Les joutes verbales, les prises de parole, l’orgueil de certains révolutionnaires de salon offrent une peinture vivante de cette période. L’autre grande qualité de joli pavé est la beauté des personnages secondaires dans les deux périodes décrites. Robinson, cet ami d’enfance étonnant, venu déloger Pablo de sa tranquillité, est l’un des principaux, se rendant à la révolution comme autrefois à sa cabane. Enfance également où Pablo, avant de devenir journaliste, s’émerveille de la naissance du cinéma, de l’exubérance de Madrid. Ce roman est celui des coïncidences, de nom bien entendu, mais aussi de lieux, de rencontres, de faits. Une magnifique co-édition par Zulma et La Contre Allée.

Decitre (Lyon Bellecour)

Naissance du cinéma et de la civilisation de masse, conquête de l’espace public par l’automobile, l’horreur de la Grande Guerre, les années folles du Paris de l’après-guerre.

Entre Alexandre Dumas et Georges Orwell (celui de Hommage à la Catalogne), ce roman d’aventure, politique, se lit le cœur haletant ; ce roman d’amour, on le lit le cœur brisé.

Ici Librairie (Paris Poissonnière)

Épique et passionnant

FNAC (Alençon)

Vraiment incroyable, l’écriture est très fluide, on plonge dedans et c’est difficile d’en sortir, chapeau bas !

Librairie Impromptu (Paris 11ème)

En lice pour le prix du premier roman international.

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