Les libraires en parlent

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Librairie Georges (Talence)

Dans ce long poème, Violaine Bérot raconte l’histoire d’amour passionnelle qu’ont vécu ses parents. La rédaction en vers libres joue des répétitions, des non-dits, de la langue qui s’élance et bute soudain, et tout cela donne à sentir un amour si grand que les mots ne pourraient pas même lui servir de tombe. C’est un texte bouleversant, d’une grande densité. Une lecture bouleversante et merveilleuse !

Librairie Le mot de la faim.

Coup de ❤

Quelle puissance que ce court texte de Violaine Bérot retraçant l’histoire d’amour absolu entre ses parents.

L’autrice va se glisser dans la peau de sa mère, jeune femme tombée amoureuse du prêtre de son village et nous conter cet amour infini, qui jamais ne vacille, amour intact malgré la maladie, la vieillesse et la mort. Elle dit aussi les difficultés à être mère, lorsque l’on ne veut être que femme et amante.

Dans une prose poétique, Violaine Bérot nous offre ici un texte bouleversant et sublime.

Librairie Georges

Librairie Le Passeur (Bordeaux)

Librairie Georges (Talence)

Librairie Il était une fois

Avec sa prose libre et pleine de poésie, l’autrice Violaine Bérot nous propose de découvrir l’amour d’une jeune fille de 19 ans, à qui le père interdit à peu près tout, pour un prêtre. Elle sait que ce sera lui son grand amour alors elle l’attend. Malgré la légèreté des pages aérées grâce au vers libres, l’autrice, aborde plusieurs sujets essentiels tels que le grand amour, le célibat des prêtres mais aussi la rudesse de certains hommes à l’égard de leurs filles et de leurs corps. Un texte court, intense, intime et sensuel.

Librairie La Machine à lire (Bordeaux)

« Merci à Marie-Hélène Lafon de m’avoir conseillé ce magnifique livre. »

Coup de cœur de Les Déferlantes Librairie-Café

Carole Peltier, de la Librairie Montaigne (Bergerac)

Béatrice, de la librairie Les traversées (Paris) 

Comme toujours, grâce à son économie de mots, Violaine Bérot nous enchante. Cette fois-ci, elle se met dans la peau de sa mère qui rend hommage à l’homme de sa vie qui a tout quitté pour elle.

C’est juste MAGNIFIQUE et ÉMOUVANT.

Librairie L’Autre Rive (Toulouse)

Une histoire d’amour sublime portée par une langue d’une finesse rare !

Librairie Simone (Bourges)

Ici, il est question d’une très belle histoire d’amour. Une histoire qui traverse le temps et l’espace. Une grande beauté.

Librairie L’Esperluète (Lyon)

«Dès le premier moment convaincue

moi

que lui serait

l’homme de ma vie».

On avait apprécié les deux derniers livres de Violaine Bérot, Comme des bêtes et C’est plus beau là-bas (tous deux parus chez Buchet-Chastel). On la retrouve avec plaisir du côté de la Contre-Allée, cette maison d’édition qui ne nous laisse jamais indifférent (avec comme auteurs publiés, dans sa collection La sentinelle, Guillaume Aubin, Amandine Dhée, Perrine Le Querrec, Lou Darsan, Eva Kavian, excusez nous du peu). Et, cette fois-ci Violaine Bérot endosse le rôle de sa mère follement éprise d’un homme qu’elle avait arraché à l’Eglise. «Ecrire depuis à sa place à elle», tel est donc l’intention. Et non seulement ça marche, mais c’est très touchant.

Tomber amoureuse d’un prêtre voilà ce qui est arrive à la mère de l’autrice : «Lui, l’homme interdit, l’homme de messe pour moi, rien que pour moi ». L’exact contraire de ce à quoi pensait son père – «qu’elle aille à la messe, là au moins, elle ne rencontrera pas de garçon» – «pris à son propre piège».

C’est tout en pudeur qu’est décrite cette relation «entre l’homme qui ne connaissait pas les femmes et la femme qui ne connaissait pas les hommes, la timidité de ces choses-là». «Il suffit de sa main, ses doigts sur ma joue pour que je frémisse, comme à la toute première de toutes les nuits de noces».

Violaine Bérot arrive à rendre compte dans un subtil nuancier, de la somme des différents états d’esprit, et autres tourments, qui traverse la protagoniste principale au fil de sa relation, caractérisée très vite par la peur que leur amour «se rapetisse» ou de la peur de perdre l’être aimé («cette mort rapace qui lui tournait autour»), celui qu’elle désigne tour à tour comme l’homme-rocher, l’homme-courage, l’homme-vieillard, l’homme-souvenir.

L’écriture est originale : une forme narrative constituée d’une prose poétique, de sorte d’instantanés, écriture à l’os (et en l’énonçant comme tel, on pense au récit, lui aussi pris dans les liens familiaux, de Gilles Farcet, L’omission), expurgée de l’inutile. Des vers libres pour dire la honte «des mâles de ma famille, de leur folie furieuse» («j’ai ce putain de sang de mon père et du père de mon père, ce putain de sang» ; «les torgnoles du père»), pour nommer l’abnégation, les obstacles aussi et l’attente qui s’éternise : «les jours avaient beau passer et les années, moi, inébranlable, je l’attendais» ou comme tentative pour rattraper le temps, celui accaparé par les enfants puis la vieillesse.

Un récit poignant qui parlera notamment à toute une génération marquée par la figure du «curé défroqué».

«Lui

que tous avant appelaient

mon père

cela me mettait les larmes aux yeux

qu’il soit maintenant

seulement pour nos enfants

leur père»

Site de la librairie L’Esperluète ici

Typhaine Marc, de la librairie Payot Rive-Gauche (Genève)

Et tout doucement, s’acheminer vers des lectures qui sont à elles-seules un printemps en avance …

Mon cœur de lectrice est fidèle au chant de Violaine, qui toujours surprend, emporte un peu plus à chaque parution.

Il est de ces amours aux nuits de noces plurielles, de ces amours chevillés à la vie dans tout ce qu’elle a d’impossible, d’évident pourtant, d’attente plus ou moins patiente, de joie aussi puissante que la violence.

En arrimant à sa prose libre comme le souffle, à ses vers vibrants d’urgence comme de retenue, la relation pleine d’absolu que fut celle de ses parents, Violaine Bérot donne corps aux ruptures, à l’interdit qui alimente le feu, aux saisons du désir ; elle donne voix aux doutes lancinants, à l’abandon sous bien des formes, à la révélation au creux du ventre ; elle donne rythme à la respiration courte, à la routine qui désenchante, à la peur soudaine de perdre l’autre ; elle donne un jaillissement à ces murmures qui disent toute une existence à deux, à un Amour qui n’a pas même peur de son ombre immense, peut-être dévastatrice ; elle offre un écrin ou une contre-plongée à cette étreinte séculaire, offerte aux peaux qui savent la grâce comme le frisson…

En librairie le 3 mars, et lecture obligatoire à Payot Rive Gauche

Claire, de la librairie Le Marque Page (Quintin)

Morning glory.

Plonger quand la nuit ne permet pas encore de distinguer le bord , à pieds joints, les yeux grands ouverts.

Bloquer l’air au fond des poumons, le garder, le temps des mots sur les pages éclaboussés. Une vie toute entière dans l’apnée du jour pas encore né. Lui, le seul, l’aimé, en un souffle, un poème-livre, une lettre d’amour, en somme, en vers libérés, en passion.

Sublime, absolu, éternel.

Interdit. Impatient.

Le dos rond sous le regard de Dieu ou la main du père. Le coeur à vif dans la certitude de cet amour qui viendra, malgré tout, malgré la Sainte Eglise, malgré l’attente.

Pour tant de nuits de noces que de jours à aimer, libres amours enfin célébrées. Jusqu’au souffle dernier, sans perdre pieds, sans autre prière que celle d’être à l’autre, l’unique.

Toute une vie d’amour, scandé. La parole sainte de celle qui aima jusqu’au dernier regard, et même après, l’homme qui quitta Dieu rien que pour elle.

Une lettre d’amour, disais-je.