Un premier roman sensible qui noue avec fébrilité une étape importante dans la transition du narrateur. Entre souvenirs émouvants, péripéties brûlantes et interrogations identitaires, Corcéjoli nous donne à lire l’accession à une liberté joyeuse !
Plus qu’un roman sur la transidentité, Camille Corcéjoli nous livre une très belle histoire d’amitié, de liberté et d’identité. Sa plume douce et poétique nous emporte dans ce voyage touchant tout en nous laissant voir la dure réalité de l’intolérable.
Écoutez la libraire en parler davantage en suivant ce lien :
Alex embarque ses ami·es de toujours dans un road trip à travers les États-Unis pour une mastectomie. Ce premier récit vif n’est pas seulement un récit de transition, mais aussi une ode aux amitiés choisies queer où l’on réinvente les codes.
Une joyeuse traversée du genre où l’humour vient défier la réalité de la violence transphobe. À lire !
Envie de mettre en avant cette pépite !
De la joie et de la lutte. Et de l’amitié.
Merci @la_contre_allee, @camille_corcejoli
Transatlantique ou comment la transidentité peut être source de joie, surtout quand elle est vécue entourée d’ami·es sincères.
Une bouffée d’air frais !
Au rayon des « premiers romans » on se divertira avec L’histoire de la littérature de Xavier Chapuis (Éditions do), on goûtera à la joie et à la liberté avec Transatlantique de Camille Corcéjoli (Editions La Contre Allée), et on flottera entre la vie et la mort, entre l’amour et la littérature, avec Toutes ces vies (Editions Stock) de Rebeka Warrior.
Transatlantique, c’est l’histoire d’Alex, un homme trans qui décide de se rendre aux États-Unis pour se faire opérer d’une mammectomie, accompagné de trois de ses amix proches. Leur projet ? Passer du temps ensemble, visiter des lieux queers de New York à San Francisco, s’amuser, puis prendre soin d’Alex pendant sa convalescence au Texas. Un voyage propice aux souvenirs, portes ouvertes sur des réflexions autour de l’amitié et de la notion de famille choisie, sur la binarité, le genre et la sexualité au prisme d’un parcours trans aux complexités uniques, qui se heurte parfois à l’incompréhension et la transphobie. Un texte écrit à la première personne, doux et joyeux, touchant, parfois euphorique, toujours bienveillant, et qui vous réserve quelques surprises poétiques.
Transatlantique, c’est une aventure qui déborde d’humanité et d’authenticité. C’est des instants bouleversants et fondateurs partagés dans le cocon de la famille choisie. C’est comme un condensé magique d’expériences vécues et à vivre, d’amitiés, de balbutiements, d’affirmation, de choix… d’amour et de courage. Ce roman-témoignage est un diamant brut où les mots de Camille font briller les queers de tous les horizons et nous font sentir, enfin, à la maison.
Partout,
À chaque instant,
À chaque rencontre,
Mon corps en changement brouille les lignes établies.
Transatlantique, c’est une traversée, celle de l’Atlantique bien sûr, mais aussi et surtout celle d’une vie et d’un corps. C’est l’histoire d’Alex qui a débuté une transition il y a déjà quelques temps et qui part aux Etats-Unis pour se défaire de ses seins. Il est accompagné de Louise, Djo et Harli, une petite tribu d’amis qu’on rêve tous d’avoir. L’énergie qui se dégage de cette équipée est si positive, pleine d’écoute, de rires et d’amour. Dit comme cela, ça pourrait faire un peu gnan-gnan, mais rien dans ce roman ne l’est. Il s’agit réellement d’une force de vie optimiste et libre.
Pourtant sa transition ne se fait pas sans heurt (une administration et des médecins peu compréhensifs, « des mecs bourrés qui ne se gènent pas ‘Hé, t’es quoi toi ?’ »).
Ce voyage, c’est aussi l’occasion de visiter des lieux queers, de rencontrer la tante de Djo, fondatrice du premier bar queer, de prendre en photo les seins d’Alex, pour ne pas avoir que des photos médicales, leur dire au revoir.
Camille Corcéjoli alterne entre narration, dialogues, mails et vers libres. Comme pour la question de genre, il refuse la binarité et sait troubler les genres. « Je suis dans le trou noir du genre. » Son écriture en fait de même créant des moments en suspension, des va-et-vient entre le monde externe et une introspection qu’il nous livre avec sensibilité, entre un voyage au présent et des souvenirs. Toujours avec humour.
En cette rentrée littéraire, impossible de ne pas faire le lien avec Paul prend la forme d’une fille mortelle d’Andrea Lawlor qui sort enfin en français.
Transatlantique parle de liberté d’être soi, de penser comme on le souhaite, de n’entrer dans aucune case, de brouiller les pistes, de tout mélanger pour créer de nouvelles couleurs, de nouveaux contours, de nouvelles formes, d’effacer les frontières et les normes.
Je ne suis pas de l’autre côté
Mais le pied dans la porte
Pas le cul entre deux chaises
Mais élancé sur une balançoire.
Vous pouvez retrouver ce coup de cœur directement sur le site internet de la librairie :
Un roadtrip à travers les Etats-Unis avec une finalité : l’opération qui permettra à Alex de voir son corps tel qu’il le ressent.
Au delà d’un parcours de transition, Transatlantique est une ode à l’amitié, à la différence et aux familles #queer , partout où on peut les trouver !
L’on suit ici le personnage d’Alex, qui part aux États-Unis pour rejoindre une clinique et se faire retirer sa poitrine, voyage qu’il réalise accompagné par ses ami·es. Nous voilà donc embarqués pour un road-trip aux côtés de cette joyeuse bande. Il est question d’identité, de doutes, de liberté d’être soi, de transphobie. Et c’est aussi et surtout un merveilleux récit d’amitié. L’amitié comme source intarissable de joie, d’amour, comme lieu de résistance aussi dans une société qui a encore du mal à considérer l’importance et la puissance de ces liens.
C’est un texte doux, intime, tendre, joyeux. À mes yeux l’un des plus beaux de cette rentrée littéraire. Le premier pour l’auteur, et je ne peux que souhaiter qu’il y en ait bien d’autres à venir.
Mon gros coup de cœur de cette rentrée !
L’histoire est celle d’Alex, un jeune homme trans, qui se rend aux États-Unis pour se faire opérer d’une mammectomie. Son voyage se révèle être un road-trip qu’il effectue avec ses ami·e·s. Ce récit de voyage est entrecoupé de souvenirs d’Alex concernant son parcours de transition (médicale et sociale surtout).
Camille Corcéjoli nous raconte avec une touchante justesse les attentes mais aussi les doutes vis-à-vis d’une opération dont on parle beaucoup, mais évidemment trop peu en littérature (en tout cas dans celle qui est publiée !).
Ce roman nous montre que si les vécus trans , et queer de manière générale, connaissent la violence et la douleur, il est important de ne pas oublier qu’être heureux·se d’être soi-même et que la joie d’être ensemble sont possibles ; les deux vont souvent de paire d’ailleurs.
TW : transphobie, violences policières
Une ode à l’amitié et au bonheur de devenir soi ! Un récit de joie, de lutte et de fête, à partager sans modération.
Encore une maison chouchoute pour un beau premier roman qui explore les questions de transition, d’acceptation et d’amitié. Un road trip émouvant.
Échappée poétiqueer !
Le temps d’un road-trip entre ami·es et amours, vers une opération désirée. Tout en flashs de joie, de doutes, de lutte et de tendresse, un roman sur l’amour de soi.
Intimiste et poétique. Une histoire d’identité, de transition mais pas que, d’aventures, de voyages et d’amitié.
Une lecture chargée de vécu humain, un récit.
Il est des livres qui font bouger nos lignes, qui nourrissent, Transatlantique en est, et il est précieux !
Un premier roman lumineux, réjouissant, débordant d’amour, d’amitié. Amené comme un road trip puisqu’il est question d’une traversée d’un continent à l’autre et, par une belle métaphore, d’un genre à l’autre. On est complètement embarqué dans ce périple où se côtoient le doute, les convictions, les liens puissants d’une communauté. Un livre essentiel !
Coup de cœur en forme de soleil car il illuminera votre cœur de lecteur !
Le récit d’une transition sous les traits d’un roadmovie joyeux, intime, dédramatisant et avant tout bienveillant. J’ai adoré m’y lover.
C’est avec une grande joie qu’on accompagne Alex et ses ami·es dans ce périple américain. Camille Corcéjoli signe un roman chaleureux, lumineux, qui célèbre la force de l’amitié et (se) pose les bonnes questions sur la transidentité.
Superbe ouvrage de Camille Corcéjoli chez La Contre Allée.
Actualités, sciences sociales, romans, une diversité de choix s’offre à nous en cette rentrée !
Transatlantique, de Camille Corcéjoli, éditions La Contre Allée.
C’est l’histoire d’une transition, celle d’Alex, qui vient défier la réalité de la violence transphobe. Nous suivons un roadtrip joyeux, fait d’humour et d’amitié, tout en abordant les sujets du féminisme, du genre, de la sexualité.
Un de nos premiers coups de cœur de cette rentrée littéraire !
Alex, un jeune homme trans, part en voyage aux États-Unis pour sa mammectomie accompagné de Jo, Harli et Louise, ses amix. Iels en profitent également pour faire la fête, assister aux pride et passer du temps ensemble. Ce road trip est entrecoupé de souvenirs d’enfance d’Alex, de questionnements et de moment d’euphorie queer !
Camille Corcéjoli parle avec justesse des interrogations qui habitent les vécus trans, de l’importance des amix queer qui nous soutiennent, nous comprennent et nous permettent d’être pleinement nous même.
Ma transition est un être tentaculaire qui se dérobe dès qu’on essaie de l’expliquer. Ce n’est pas « une volonté de changer de camp ». Transitionnel va bien au-delà des catégories binaires. C’est une mue des mots, des corps, des genres, des relations, du désir, des possibles..
Un premier roman doux et joyeux comme une fin d’été : on embarque avec Alex et ses ami·es pour un road trip trans-atlantique dans les lieux queer de l’Amérique.
Avec l’aide de sa famille choisie, Alex a décidé de dire adieu à ses seins, compagnons de route pour une dernière fois. Un récit fluide, sans fioritures, une bal(l)ade poétique et photographique à son corps, à son identité, riche de réflexions intelligentes sur le genre.
Road trip queer et joyeux pour contrer la transphobie !
Rentrée littéraire 2025 : les Premiers romans
Le choix est large en cette rentrée 2025, qui enregistre une hausse des primo-romanciers, les femmes restant majoritaires. Voici les premiers romans publiés en août. Maladie, disparition, deuil, santé mentale, la famille et ses secrets, filiation, quête de soi, voyage initiatique, sexualité, question des genres, et toujours, l’Amour : autant de thèmes qui irriguent ces premiers romans.
Je viens de terminer Transatlantique qui m’a beaucoup touché. C’est à mon sens une voix importante car elle donne à voir et à entendre la singularité et la diversité du genre, le caractère infini de ce spectre, autant que la multiplicité des transidentités où chaque parcours est propre à un·e individu·e. Sans rien omettre de la violence et des doutes, le texte est habité par une dimension solaire, mû par une joie profonde, communicative, et qui est, ô combien, nécessaire : queerness et transidentité ne sont pas l’apanage d’expériences douloureuses et isolées et peuvent aussi être le sujet d’un parcours heureux et empreint d’adelphité.
Je me suis tout de même remise à la lecture et ai dévoré en deux jours le premier roman de Camille Corcéjoli, Transatlantique, un road trip queer qui a mis des paillettes dans mon cœur.
Si vous lisez mes chroniques depuis mon époque Bookstagram, vous savez que j’ai une affection particulière pour le catalogue des éditions La Contre Allée. Je crois que je n’ai jamais lu un de leurs livres sans l’aimer, voire l’adorer (le dernier coup de cœur en date, c’était La Morelle noire de Teresa Moure). Là encore, pas d’exception : leur parution de rentrée est vraiment excellente !
Transatlantique est une ode aux amitiés queers particulièrement réjouissante soutenue par une écriture vraiment maîtrisée, à la fois fluide et précise. On y suit Alex, jeune homme trans (mais pas que, et pas toujours, et souvent plus que ça) en voyage vers les États-Unis avec trois de ses ami·es. La destination finale (pas comme dans les films, calmez-vous) de leur circuit est Austin, ville où Alex a planifié sa mastectomie. Les tribulations du groupe – de New York à Austin en passant par Charlottesville – sont entrecoupées de flashback vers le passé d’Alex, des scènes où des violences transphobes lui ont été imposées, d’autres où ses interrogations sur son identité l’ont poussé à élargir son champ des possibles (et donc le nôtre par la magie de la littérature). Camille Corcéjoli nous donne à lire un récit qui, sans omettre les difficultés liées au fait de vivre hors des normes sociales mortifères, est absolument lumineux, réconfortant, cosy et exaltant. J’aurais voulu passer encore plus de temps avec Alex et ses ami·es, explorer les lieux queers d’autres villes avec elleux, découvrir, rire et aimer à leurs côtés. J’étais bien triste de refermer Transatlantique et sa sublime couverture…
La lecture de Transatlantique m’a énormément touchée. J’ai trouvé ce récit intelligent, subtil et paradoxalement très tendre alors même que l’auteur aborde des sujets ô combien encore délicats à l’heure actuelle. Mais c’est peut-être ce qui caractérise le mieux ce livre il me semble, sa délicatesse. C’est un roman qui passe toutes les frontières, de celles que la société nous exige de traverser parce que le flou, le vide font peur, et de celles qu’elles nous refusent de franchir au prétexte de ne pas avoir les bons papiers, la bonne tête. Pour moi, c’est un récit joyeux, rempli de doutes mais aussi de joie, qui célèbre l’amitié, les corps et les pluralités. Une très très belle surprise de cette rentrée, alors merci beaucoup !
Alex part avec ses ami.e.s aux USA où il souhaite se faire retirer les seins.
Dans cette quête initiatique, il doute, joue avec les codes, avance pour se réinventer.
On est emporté dès les premières pages dans cette bande joyeuse et truculente.
Ce livre brille de mille feux sans éluder la part d’ombre d’un parcours à la fois singulier et collectif.
Un magnifique premier roman sur la transidentité !
J’ai lu d’une traite Transatlantique ! C’est une belle surprise ce jeu d’équilibriste à plein de niveaux, du roman à la poésie, de la joie aux larmes, de la certitude au doute d’un choix si fort à faire.
Une des bonnes surprises de la rentrée. Ce premier roman nous embarque aux côtés d’Alex et sa famille choisie dans un voyage tendre et joyeux.
Une traversée intime sur un parcours de transition dépeint avec justesse et poésie.
Embarquez aux côtés d’Alex et ses ami.es de toujours pour un voyage joyeux, direction les Etats-Unis. Un voyage ponctué de souvenirs, d’anecdotes, de poésie et de fêtes. Un voyage qui l’amènera un peu plus vers celui qu’il est / qu’il veut être.
À travers ce roman autobiographique, Camille Corcéjoli se livre de manière intime sur les étapes de sa transition.
C’est très beau !
Et nous aurons la chance de recevoir l’auteur le jeudi 30 octobre 😊
Un premier roman chez nos amis des @la_contre_allee. Un road trip queer aux States. Des personnages très touchants pour parler de la transidentité. #queer #premierroman #rentreelitteraire #roadtrip#leslibrairiesindependantes
Alex décolle pour les États-Unis avec Louise, Djo et Harli. Direction New-York, la Virginie et le Texas pour ces quatre inséparables embarqués/es pour un road-trip « bye bye boobs » pour Alex. Dans les valises, des doutes et de l’élan, des amitiés immenses et des rencontres, des angoisses, des peurs et un souffle de vie incroyablement communicatif qui donne très envie d’être le/la cinquième de l’équipe. C’est avec l’héritage de papy qu’Alex finance le voyage ( le patriarche aurait sans aucun préféré que sa descendance opte pour un prêt immobilier) et plante quelques aiguilles vaudous dans le tas pour exorciser les fantômes de la transmission en décidant de se dessiner un torse et des tétons. On ne choisit pas de ce dont on hérite mais clairement de ce qu’on en fait.
Est-ce qu’il devrait y avoir un début « date en main » et un point final dans une transition ? Ou même un état limpide et prédéfini à atteindre ?
Certains/es préfèrent quand les choses sont « claires ».
Découper le monde en toute « binarité », est un mode de pensée aussi dépassé que restrictif des possibles, une solution apprise et facile pour penser l’autre sans en comprendre la complexité.
Mais, est-ce que c’est ça la vie ?
Est-ce qu’entre les pôles que notre société s’échine à définir depuis des lustres, la vérité de chacun.e ne s’écrit pas en zigzag et en dehors du périmètre établi ?
Les « avancées » déplacent les barrières plus qu’elles ne les brisent et nous devons vouloir le voyage aux côtés de celles, ceux et les autres qui naviguent entre les lignes pour leur laisser la place d’être dans toutes leurs facettes.
Pied de nez aux croyances du naturellement immuable et hymne à la joie de cheminer vers soi, un roman poétique et magnétique dans lequel s’entremêlent les temps de cette échappée folle et du long parcours de transition d’Alex.
Un grand coup de cœur !
Parution le 22 août. Venez, on vous en parle !
Quatre ami-es, un voyage vers une mastectomie, l’histoire d’un parcours de transition. Avec un style fluide, une plume juste et une poésie libératrice, Camille Corcéjoli nous livre un récit plein d’empathie et d’une sincérité touchante. On plonge ainsi dans l’intimité et la quête de soi d’Alex, ses joies, ses doutes, ses angoisses et ses questionnements, le soutien indéfectible de sa famille queer. Un très beau roman sur l’identité et la transidentité, sur la famille que l’on se choisit, mais aussi sur la réalité de la violence transphobe qui imprègne le quotidien et sur les luttes politiques qu’il est encore nécessaire de mener aujourd’hui pour l’acceptation de toustes.
C’est un roman qui infuse, vous envahit. Il y a une sorte d’ivresse qui vient cogner fort tant le mélange de pudeur et de mise à nu vous déstabilise. Ce road trip étatsunien renferme beaucoup de sujets forts, fait naître beaucoup de réflexions et n’en reste pas moins un merveilleux roman d’amitié pop et pailleté comme on en lit peu. Un roman que l’on a envie de lire posé.e sur une épaule aimée pour en partager les jolis mots et les phrases coups de poing.
C’est avec une grande joie qu’on accompagne Alex et ses ami.es dans ce périple américain. Camille Corcéjoli signe un roman chaleureux, lumineux, qui célèbre la force de l’amitié et (se) pose les bonnes questions sur la transidentité.
Un roman tendre, poétique, drôle et profondément humain qui aborde avec justesse la transidentité et la quête de soi. Un voyage pour Alex comme pour nous lecteurices qui fait rire, pleurer et surtout réfléchir.
Une lecture lumineuse et nécessaire à mettre entre toutes les mains !
Oui, qu’il fait du bien, ce récit plein de cette chaleur et solidarité queer. Quel groupe d’ami.e.s attachant, presque une famille choisie et reconstituée, qui accompagne et soutient le voyage libérateur de l’un des siens. Un narrateur qui réussit en totale sincérité à témoigner de ses peurs et de ses doutes, les troubles des premiers temps de la dysphorie, ceux de la transition. Un voyage aussi dans le temps des luttes, dans l’espace de différents lieux culturels contemporains. Une beauté que ces liens clairs, sans fioritures, malgré les aléas. Une lecture primordiale en ces temps si peu clairs sur la réelle humanité des liens et du coeur.
Un road-trip d’une grande fraîcheur dans cet été caniculaire !
Touchant, drôle, plein de péripéties, politique, sensible, comme un hymne à la résistance dans un monde qui lutte contre les violences transphobes dès lors que les frontières de la binarité sont franchies.
Transatlantique est un roman joyeux qui dévoile un accès vers soi par l’accès à soi.
Il faudrait plus de récits comme Transatlantique pour se laisser emporter par l’enthousiasme et la force des vies et des amitiés queers ! Un livre qu’on n’a pas pu lâcher, l’aventure du quotidien qui révolte et réjouit.
Alex part pour les Etats-Unis avec quelques ami·es proches : Djo, Louise et Harli ; un road-trip à l’objectif clairement défini : une intervention pour se défaire de ses seins.
Alex traverse l’Atlantique pour mieux se défaire des préjugés qui l’entourent et des préconçus autour de la transidentité. Pendant ce voyage, il va s’interroger régulièrement sur son rapport au corps, à son identité, à ses ressentis, surtout.
Ponctué de nombreux souvenirs et du lien qui se modifie sans changer tout à fait avec ses proches, ce roman au sujet délicat est une réussite, il aborde des thèmes sensibles avec une légèreté et une approche sincères et tendres.
Au fil de ce voyage, les personnages croisés sont autant d’interrogations et de réconforts, d’identités et de forces différentes. De la tante de Louise au chauffeur de taxi qui l’emmène à la clinique pour son opération, chacun et chacune est une lumière, un appui, un futur souvenir à chérir. L’exemple, s’il en faut encore, que le collectif et l’ouverture sont fondateurs.
Un roman lumineux, sensible et dans lequel nous pouvons toutes et tous nous identifier, tant le questionnement de savoir qui l’on est, touche profondément.
C’est à la fois doux et puissant, plein d’un élan de vie réjouissant malgré les difficultés et les peurs du personnage. Et c’est aussi le récit d’une expérience de transidentité tout en nuance que tout le monde devrait lire !
Un gros coup de cœur !