De Buenos Aires à Madrid, en passant par Paris et le Kent, ce roman nous entraîne au cœur des questionnements sur l’identité, la transmission, l’exil et l’écriture.
Fils d’un immigré roumain installé à Buenos Aires, le narrateur, écrivain, décide de partir vivre à Paris. Dans un café, il prend l’habitude de lire les lettres que son père lui envoie et se remémore alors l’histoire de sa famille. Quand il apprend que son père est lui aussi en train d’écrire un livre, il se sent dérouté. Et voilà que vient s’intercaler une autre histoire, celle de Józef et de son épouse, Jessie, tous deux installés en Angleterre. Józef est écrivain lui aussi, d’origine polonaise, exilé en Angleterre : l’immense écrivain Joseph Conrad pourrait bien devenir le personnage du prochain roman de notre narrateur argentin.
Avec ces histoires qui s’imbriquent, Eduardo Berti tisse une toile particulièrement fine et prenante. Son sens de la formule et son humour créent une narration dynamique qui emporte le lecteur.
Ce qu’en dit l’auteur·rice
Les libraires en parlent
- Un livre à savourer, à lire et relire pour en apprécier toutes les ficelles Librairie La Madeleine (Lyon)
- De Buenos Aires à Paris en passant par le Kent et Madrid, ce roman réjouissant nous embarque dans un chassé-croisé d'histoires, d'intrigues et de personnages ! Initiales
- Un voyage dans les eaux intrigantes de l'identité, des origines, des voyages... Cariño Librairie-Café (Paris 10ème)
- Une construction brillante, où chacun est l’écho ou le sujet de l’autre. Une réflexion sur la langue, la paternité et l’écriture. Un roman formidable qui entraîne le lecteur aux quatre coins du monde sans jamais le perdre. Marie-Laure, pour la Librairie Coiffard (Nantes)
Revue de presse
- « Je voulais "écrire avec mon père", habiter un peu son texte. »Entretien avec Alain Nicolas pour L’humanité
- C’est un récit aux multiples résonnances sur la filiation, l’identité, l’exil, la langue et la fabrique du roman.Florence, pour Les Liseuses de Bordeaux
- Membre de l’Oulipo, Eduardo Berti recherche la contrainte formelle, goûte les jeux de miroir et les échos, mélange la fiction et l’autobiographie, et déploie son œuvre en cours d’élaboration.Aline Sirba pour À voir, à lire
- Eduardo Berti, l’oulipien, nous livre un fabuleux récit, drôle malgré la gravité du propos sur l’exil et la quête de la langue, de la littérature, avec un soupçon de roman policier joyeux.Michel Lansade, pour Encres Vagabondes
- Une quête initiatrice et personnelle qui nous fait voyager entre l’Europe et l’Amérique du Sud.Mélanie, pour la FNAC
- Transcendant son caractère autobiographique, Un père étranger s'avère ainsi un livre vertigineux et envoûtant qui nous emporte à la dérive dans ses flots tumultueux et résonne comme un triple hommage au père, à Conrad et à la littérature.L’Or des livres
- Confrontation de chaque instant avec l’étrangeté du langage ainsi que ses fantômes, Un père étranger est une belle quête de soi par une confiance rieuse dans la littérature.La viduité
- Si on part de l’idée que la fonction d’un roman est l’ouverture, Un père étranger en est une brillante preuve. Roumanie, Argentine, Angleterre en sont différents décors à des époques variées.Christian Roinat, pour America Nostra
- Avec ce nouveau livre, l’écrivain argentin nous offre un véritable voyage à travers le temps, les continents et l’histoire de sa propre famille.Nouveaux espaces latinos
- Eduardo Berti fait s'imbriquer les différents personnages, créant une résonance et posant des questions fondamentales comme celle de l’identité, l’exil, la transmission et l’écriture.Anastasia, pour la FNAC