Freshkills
Lucie Taïeb
À propos de Freshkills
L’ île de Staten Island, à New York, a hébergé de 1948 à 2001 ce qui devint peu à peu l’une des plus grandes décharges à ciel ouvert du monde. Aujourd’hui, le site de Freshkills se transforme en un parc verdoyant, parmi les plus grands de New York, construit au-dessus des déchets enfouis.
Dans ce récit-documentaire à la croisée des genres, Lucie Taïeb remonte aux origines de cette décharge de Babel pour « penser le problème de manière poétique » et comprendre ce lieu qui, à l’apogée de sa production, traitait jusqu’à 29 000 tonnes d’ordures par jour. S’intéresser à l’histoire de ce site et à la façon dont nous traitons nos déchets est aussi pour l’autrice l’opportunité de questionner l’usage du langage technocratique et marketing pour influencer notre perception du réel.
Ce qu’en dit l’auteur·rice
Les libraires en parlent
- En nous racontant l’histoire de Freshkills, Lucie Taïeb questionne nos modes de consommation et ce qui en découle. Lénaïg Jézéquel, aux Déferlantes (Morlaix)
- Une plume très poétique, qui n'édulcore néanmoins en rien la réalité sinistre de notre hygiénisme aveugle. Léa Bronet à La chouette librairie (Lille)
- Entre documentaire et œuvre littéraire, "Freshkills" est le récit exemplaire d'une aberration écologique, doublée de notre capacité infinie à transformer ou réhabiliter nos plus sombres réalités. Librairie Compagnie (Paris)
Revue de presse
- Cet essai, très bien écrit, dénonce efficacement les sociétés modernes aveugles qui enfouissent aussi les détritus que les souvenirs tragiques.Choisir & Lire : Les Notes
- Voilà un essai qui questionne les mots (...) et notre rapport aux déchets.Lire peu ou Proust
- Œuvre d’écriture poétique et visionnaire, récit sensoriel inattendu tout autant qu’analyse sociologique, le Freshkills de Lucie Taïeb se propose de reconsidérer la perte, d’assumer le risque de la disparition afin de recycler la terre. Top Nature Bio
- Il faut lire ce texte de Lucie Taïeb parce qu'il est porteur d'un message essentiel mais aussi parce qu'il est littérairement beau, puissant, envoûtant. On vit avec, on le porte en soi et pour longtemps, je pense… Je n'aime pas dire « incontournable » mais là je le dis quand même.Lire au lit
- Freshkills est une reflexion fascinante sur le rapport qu'entretiennent les sociétés modernes aux déchets Ce petit livre qui a jusqu'à maintenant reçu tres peu d'attention médiatique, mériterait beaucoup plus de considération.Lettres québécoises
- Lucie Taïeb tente de dessiner une conscience de la perte pour imaginer un autre rapport au monde, par le langage, des intermèdes poétiques et des réflexions toujours fines, jamais dans le jugement ou l'opinion partisane.Blog L’Espadon
- Dans Freshkills Lucie Taïeb interroge sur la place des ordures, celles que l’on jette tous les jours et qui disparaissent de nos vies comme par magie. Ces objets accumulés, achetés avec frénésie pour au final être balancés et échouer dans des endroits sombres, dont on ne veut rien savoir.Blog Un dernier livre avant la fin du monde
- De Berlin à Staten Island, une traque poétique et politique des modalités de l’enfouissement physique et mémoriel de nos horreurs et de nos déchets.Charybde 27
- Il est d’une importance salvatrice tant son sujet est peu évoqué en littérature. L’écrivaine est fascinée par un lieu qui était la plus grande décharge de New York et qui va devenir son plus grand parc.Addict Culture
- Lucie Taïeb a traversé l’océan pour savoir ce que l’on ressent quand on a, sous les pieds, plusieurs décennies de déchets … Le sujet n’est pas des plus glamours, mais est très éclairant sur la période de bascule que nous vivons.Le blog de Gwenaëlle Abolivier
- Admirable essai où l’intime devient un souci politique, une exigence poétique pour mieux inventer, dans la conscience de la perte, une autre façon d’être au monde.La viduité