Pablo Martín Sánchez
itinéraire
Ex-athlète, ex-comédien, ex-chercheur, Pablo Martín Sánchez devient écrivain après sa découverte de l’ Oulipo lors d’ un séjour à Paris. De retour en Espagne, il prépare une thèse au titre prometteur de L’ Art de combiner des fragments : pratiques hypertextuelles dans la littérature oulipienne (Raymond Queneau, Italo Calvino, Georges Perec, Jacques Roubaud). En juin 2014, il entre à l’ Oulipo.
Entre-temps paraît Fricciones, finaliste du prix « La Tormenta en un Vaso » dans la catégorie meilleure révélation. Puis un premier roman El anarquista que se llamaba como yo (L’ Anarchiste qui s’ appelait comme moi), primé Meilleure Première Œuvre par le journal El Cultural.
Depuis, il a également traduit Marcel Schwob, Alfred Jarry, Raymond Queneau, Bernard-Marie Koltès et Wajdi Mouawad, dont la traduction d’ Anima a reçu le « Premi Llibreter 2014 » (Meilleur roman étranger). Pablo Martín Sánchez a également traduit L’Anomalie d’Hervé Le Teillier (Goncourt 2020).
Il réside aujourd’ hui à Barcelone, y enseignant l’ écriture créative à l’ École d’ écriture de l’ Ateneu barcelonès.
Après Frictions (2016), son premier ouvrage traduit en français, il publie à La Contre Allée L’Instant décisif en 2017. Son roman L’anarchiste qui s’appelait comme moi, fait l’objet d’une publication en coédition entre La Contre Allée et les éditions Zulma, en 2021.
Un auteur et traducteur salué par la critique.
Crédits photo : Isabelle Rodriguez.