Revue de presse

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Vosges Matin

Vosges Matin

Dans Vosges Matin, un article sur une rencontre d’Antoine Mouton à la librairie Le Neuf de Saint-Dié des Vosges.

Lecture partagée au coeur de la librairie

Pour une première, ce fut une réussite ! Voilà le commentaire qui revenait le plus souvent chez les spectateurs venus nombreux ce vendredi à la librairie déodatienne Le Neuf qui organisait un moment de lecture et de partage avec la présence de deux auteurs.

« Les écrivains présents ce soir ont des styles totalement différents » précise la responsable de la soirée Cécile Storme, « mais ils ont tous les deux une même vision de l’Homme ». Ce fut tout d’abord Antoine Mouton, auteur parisien retenu en 2015 dans la sélection du prix Médicis, de lire des extraits de son dernier livre Chômage monstre qui dans une forme libre aborde en cinq textes poétiques la place normative prise par le travail dans nos vies. Un grand moment de poésie très rythmée. Ensuite, c’est Justine Arnal, jeune romancière originaire de Metz, qui a lu des passages de son premier roman Les corps ravis. Celui-ci, faisant fi de tous les clichés, raconte l’histoire de Marguerite dont le seul désir est d’avoir un enfant. La particularité de cet opus est d’être publié aux éditions Les chemins de fer qui éditent uniquement des livres illustrés.

A retrouver ici.

La Dimension du sens que nous sommes

Un bel article du blog « La dimension du sens que nous sommes » dédié à Chômage monstre d’Antoine mouton.

Pour lire directement l’article sur le blog, c’est par ici!

Un dernier livre avant la fin du monde

Un dernier livre avant la fin du monde

Antoine Mouton – Chômage monstre

Mais les mots ont des mains et en caressent d’autres sans qu’on s’en aperçoive.

Magnifique recueil de cinq poèmes qui disent l’aliénation des corps au monde du travail, Chômage monstre est un véritable monument.

Il transperce certes avec humour mais surtout avec une justesse et une puissance hallucinante le mal-être d’une société régulée par l’emploi, malaise auquel il donne corps dans une langue totalement libérée des contraintes.

Le premier texte est une note en forme d’excuse rédigée sur une addition, à l’attention du serveur. Celui qui a écrit cette note est sans emploi et ne paiera pas. Ou plutôt il payera d’un poème et non d’argent. Fidèle à cette phrase de Boris Vian : « Je n’ai pas besoin de gagner ma vie : je l’ai », l’homme en question règle avec humour la dette au cafetier. Mais au-delà de l’impayé il pointe surtout l’inhumanité de rapports désormais viciés par l’argent. Derrière le serveur se cache un humain, derrière le mauvais payeur flamboie un poète :

Or si vous m’aviez demandé
– comme je l’ai fait pour vous –
si je gagne bien ma vie,
 je vous aurais dit tout de go
qu’à vrai dire je la gagne pas, ma vie.
 Je la dépense et l’emprunte, 
puis la perds invariablement.

Belle entrée en la matière : dynamisme et légèreté revigorante, propos sous-tendu qui pousse à y songer. Quel est ce lien qui n’existe plus entre l’homme qui travaille et celui qui ne travaille pas ou plus?

Peut-être nous est-il expliqué dans le poème qui suit : « Le problème de la division » ? Antoine Mouton y décortique la relation au travail et travaille les corps.

Manger le caillou/travail ou être mangé, avoir un caillou dans la bouche, avoir une bouche vide ou ne pas avoir de bouche et ne pas être entendu.

Digérer le caillou, devenir le caillou, être à son tour mangé par celui qui ramasse le caillou. Le travail fragmente, le travail sépare, le travail renvoie aux plus primaires des instincts. Manger, être mangé, digérer, diriger, diviser, avoir faim, avoir peur de la faim.

Dans les très nombreuses notes de bas de page qui accompagnent le poème, Antoine Mouton travaille la langue, joue avec les mots et leur donne un corps, un corps pour toutes les autres parties qui manquent et pour distiller une pointe d’humour dans cette angoisse métaphorique, dans le cannibalisme grotesque d’une société régie par la puissance normative du travail.

« Maintenant ». Battre en retraite et s’enfermer. Se méfier. « Maintenant » est une liste d’injonctions qui en disent long sur un état paranoïaque qui couve. Il y a le narrateur et il y a le reste du monde. On imagine quelqu’un qui vient de perdre son emploi : « Il ne faut pas laisser croire que quelque chose se passe ». Qui dit perte d’emploi dit contrôle, dit méfiance, dit surveillance, factuelle et fantasmée :

Ils ont l’œil. Il te reste l’image.

Comment fonctionne la communication ? Fonctionne-t-elle ? A-t-elle jamais fonctionné ? Qu’entendez-vous de ce que je dis ? Qu’en comprenez-vous ? « Dire/Entendre/Penser », quatrième poème sur la difficulté à manier un langage devenu creux. La difficulté à entendre, comprendre, se faire entendre et même s’entendre penser dans la nuée.

j’ai mis les mots à la banque je les fais fructifier j’ai négocié un bon taux d’intérêt ce que j’entends m’intéresse je ne réponds rien je garde pour moi pour le futur en cas de besoin j’ai placé mes pensées sur des valeurs sûres car moi je ne suis sûr de rien pas même de ma présence.

Angoisse fondamentale face à l’incommunicabilité. Antoine Mouton déploie les mots, joue des sons comme des sens et redonne vie au langage. Salutaire.

« Après quoi », sous-titré « Chômage monstre » clôture le recueil et laisse exploser toute la révolte qui palpitait sous les mots, dans les poèmes précédents comme dans les intermèdes.

remplir les sacs les porter les vider ramener les sacs tout recommencer
le ressac du travail
le bégaiement de l’ordinaire sous l’aboiement de l’ordre

Savoir que l’on est enchaîné pour mieux se libérer. Plonger tout entier dans l’absurdité, dans la difficulté d’une situation injuste, abconse dans laquelle le mot « travail » prend tout son sens étymologique.

Perdre son temps, détruire son corps, enchaîner les mots dans un souffle, se révolter, être perdu, arriver presque à bout de son souffle et puis lancer le cri libérateur.

parti pour voir la mer j’ai vu la rive, la mer veillait
un rêve finit
il reste l’être
reste à savoir où ce qui rêve en moi rêve désormais

Un dernier poème, exaltant, puissant, d’un livre qu’on referme le cœur et l’esprit grands ouverts. Un livre qui donne espoir, qui habite nos solitudes et pour lequel on est infiniment reconnaissant. Un livre qui fait tout simplement un bien fou.

Pour lire l’article sur la page web d’Un dernier livre avant la fin du monde, c’est ici !

Rencontre avec Amandine Dhée et Antoine Mouton à la librairie Charybde

Rencontre avec Amandine Dhée et Antoine Mouton à la librairie Charybde

 

Le jeudi 30 mars 2017, la librairie Charybde (129 rue de Charenton 75012 Paris – http://www.charybde.fr ) recevait, avec le soutien de Julien Delorme et du festival Raccords, Amandine Dhée et Antoine Mouton, pour une lecture-discussion croisée de leurs « La femme brouillon » et « Chômage monstre ». A (ré)écouter ici !

Le petit carré jaune

«  Le travail est un caillou. 
Un caillou est une chose dure.
Une chose dure est une chose qu’on n’a pas envie d’avoir dans la bouche trop longtemps.
Avoir quelque chose dans la bouche est l’une des étapes de ce processus qu’on nomme nutrition.
La nutrition est une méthode pour ne plus avoir faim.
Or ceux qui ont faim cherchent du travail.
Mais quand ils en trouvent ils ne peuvent pas le manger car le travail est un caillou.
 Il y a donc un problème. »

« Chomage monstre » d’Antoine Mouton : difficile de parler de ce recueil, de ce petit livre à la couverture vert d’eau et au tracé labyrinthe, de ce vert qui se noie dans l’eau, de cette longue errance de l’esprit face au travail, face à ce labeur du corps, du physique, du psychique, de l’esprit, de la dureté et violence du monde professionnel. Difficile de vous parler de ce recueil qui aborde en cinq  textes poétiques, le dédale de nos maux, de nos questionnements sans réponse, de nos envie de tout quitter, lâcher lorsque ce monde devient trop dur, trop ennuyeux, trop fermé à nos libertés, déstructurant, démotivant, incertain.
« ta pensée est une usine il y a des déchets c’est inévitable il y a une baisse de la production c’est une question de main d’œuvre il y a des mains qui se posent sur ta pensée et la façonnent pour former des mots techniquement reproductibles ils forment des mots à partir des pensées il y a une autre usine où l’on forme des pensées à partir des mots mais les employés ont été licenciés il y a des gens autour qui recyclent les malfaçons les pensées tordues les prototypes abandonnées pour en faire quoi ? »
Que faire ? Quoi devenir ? Peut-on se réaliser au travail ? Doit-on se réaliser d’ailleurs ou ailleurs ? Qu’attendons-nous du travail ? Quels sont nos rêves, nos envies, nos ambitions ? Que voulons-nous ? Doit-on attendre ce que personne ne nous dit mais ce que nous voulons, avons besoin d’entendre ? Sommes-nous des cailloux qui s’entrechoquent dans les allées, les bureaux, les salles, juste à côté de la machine à café où se repaissent nos egos ? Est-ce la division d’une armée de stratèges, de cols blancs contre cols bleus, de divisions d’honneurs contre fins de classement ? Qu’est ce que le travail ? Pourquoi travailler ? Tant de questions sur lesquelles nous demeurons invariablement sans réponse. Tant de collectifs qui deviennent individualismes.
« Il y a des gens qui n’ont plus de bouche et qui cherchent quand même du travail, mais le travail ne s’intéresse plus à eux, il se cache quand il les voit passer. »
Et maintenant que nous sommes seuls, diviser dans ce monde où il faut savoir régner, s’imposer, être, faut-il courir, ne pas se montrer, s’effondrer sans bruit, apprendre à vivre de silence et d’immobilité ? Faut-il se tenir à des signes de vies, d’envies, de joie lorsque lentement s’éteint ce qui fait la flamme, lorsque lentement s’éloigne ceux qui épient les pas dans l’escalier, lorsqu’il « faut donner à croire que quelque chose de plus urgent [nous] anime » ? Est-ce que l’urgence doit-être vitale ?  Est-ce que l’important est nécessaire ? Doit-on se confronter à l’étendu ou laisser croire d’un pouvoir dans un royaume qui s’effiloche ? Est-ce que le travail contribue à la vie ou la vie contribue au travail ? Est-ce que travailler est vivre ? Que faire alors lorsqu’il n’y a pas de travail ? Qui être ? Quoi être ?
« Il faut prendre des nouvelles mais ne pas les ramener chez soi. Il faut dormir autant que possible et jouir du fauteuil et du radiateur. Il faut les empêcher de forcer la serrure. […] Il ne faut pas tendre la main. La main, c’est la seule chose qu’ils laissent, ils prennent le reste. Mais ils ont besoin de la main. Il reste une main tendue et puis plus rien. Il faut creuser les poches, et même dans les vêtements chercher des souterrains. Il ne faut rien ramener chez soi d’autre que soi. Il faut peupler les nuits avec les pensées molles mais prégnantes. Il faut faire sa ruche solitaire sur la branche la plus fine. Ils ont l’œil. Il te reste l’image. »
Un recueil qui bouscule, interroge, nous confronte à nos envies, nos besoins. Une écriture poétique, philosophique, acérée, voire désespérée sur notre monde et notre regard face à la contrainte professionnelle. 
Une musique sur nos souffrances et des pieds de nez sur nos envies, des attrapes rêves à accrocher à nos murs, des mobiles à nos désillusions. Une étrange lecture, un objet littéraire non identifié, non identifiable mais une surprise comme il est bon de déballer, déguster, comprendre et ne jamais oublier.
Ne jamais oublier qu’au-delà de nos chômages monstres, de nos désillusions professionnelles, demeure en nous de multiples rêves qu’il faut savoir attraper.
Encore une fois, j’ai pris la Contre Allée et je me suis faite bousculée en beauté !

Pour lire cet article sur la page du Petit carré jaune, c’est ici !

La Quinzaine littéraire

La Quinzaine littéraire

Maux monstres

La maison d’édition La Contre Allée vient de réaliser un doublé mémorable : tandis qu’Amandine Dhée virevolte avec sa Femme brouillon, où elle narre assez drôlement les affres de la jeune mère de famille, Antoine Mouton évoque les rapports du corps et du travail. Son texte libre s’intitule Chômage monstre. On se dit d’abord qu’il y a de quoi se faire du mouron avec ce phénomène de masse imparable et puis l’on se glisse dans un texte singulier où le mal économique laisse toute sa place à la vie des êtres. Mais à quel prix ? De son côté, le Grec Christos Ikonomou dévoile la part apocalyptique de ses relations au travail et à l’économie dans Le salut viendra de la mer (Quidam), son nouveau roman traduit par le formidable Michel Volkovitch. C’est terrible mais « les forces maléfiques du pouvoir et de l’argent » ont soumis le monde.

Charybde 27

Pendant que les corps travaillent, les esprits et les idées chôment.

Paru en 2017 aux éditions La Contre allée, «Chômage monstre» est un recueil de textes poétiques sur ce que le travail fait au corps et aux mots.
Dans «Le metteur en scène polonais
», le personnage d’Antoine Mouton était aux prises avec un roman changeant, qui se transformait à chaque lecture, et qu’il tentait vainement de mettre en scène pour un grand théâtre. Les textes de ce recueil ne sont pas piégés mais ils méritent des lectures multiples, à voix basse puis à voix haute, et dévoilent des couches de sens à chaque lecture comme s’il fallait compenser le sens vidé du langage, siphonné par l’aliénation dans le monde du travail.

«Le poème à laisser sur la note au moment de l’addition», pour que les espèces sonnantes et trébuchantes soient avantageusement remplacées par des vers, forme une entrée en matière ludique, résistance poétique et chevaleresque contre des relations humaines uniquement régies par les échanges marchands, entre celui qui paie et celui qui sert.

«Monsieur que nous nommons garçon, serveur, s’il vous plaît ou Joseph
Joseph si nous avons sympathisé,
ce qui est fort probable
car je vous trouve très aimable
et vous ai fait quelques blagues qui, 
allégeant votre démarche raide,
ont dû vous donner une opinion favorable du client que je suis, hélas –
oui, Joseph, je vous trouve vraiment sympathique,
un peu prévisible certes (je m’attendais à l’addition),
protocolaire mais charmant,
bien qu’au-delà de la conversation légère,
des propos gais que nous avons tenus,
des mets succulents que vous avez portés à ma table,
de tous ces verres que vous avez remplis à ma demande
tous mes vœux exaucés grâce à vous ! –
il y ait la note
dont le montant pourrait nuire à notre relation naissante
si j’en faisais cas (de la note ;
rassurez-vous, notre relation m’importe).» (Poème à laisser sur la note au moment de régler l’addition)

Entre les textes viennent s’intercaler des intermèdes courts comme des shots, souffles poétiques ou lignes tranchantes comme celle-ci, qui résonne encore plus fortement depuis quelques mois :
«Au dos des idéologies, on a accroché un poisson d’avril. En les regardant s’éloigner on s’est fendu la pêche. Bon débarras, a-t-on pensé. Mais il reste une idéologie, celle du poisson d’avril, et c’est en elle que nous vivons désormais.»

Étrange et puissant, redoutable interrogation poétique sur le travail, «Le problème de la division» saisit le problème de cet emploi salarié, indispensable pour manger mais souvent introuvable et qui coupe l’appétit ; il parle métaphoriquement de la boule au ventre des salariés et des chômeurs, de leur voix qu’on ne peut pas ou ne veut pas entendre, des polémiques et de l’absence de pensée sur le partage du travail et le chômage, de cette valeur travail dont on fait une indigestion, qu’on en ait un ou pas.

«Maintenant», texte du repli sur soi paranoïaque dans une société de peur et de surveillance fait entendre des échos du «Terrier» de Franz Kafkaou du «Début de quelque chose» d’Hugues Jallon.

Évocateur de l’art funambule du langage d’unRaymond Devos, du souffle et de l’humour abrasif du «United Problems of Coût de la Main d’Œuvre»  de Jean-Charles Massera, «Dire entendre penser» sonne comme une révolte contre le langage stéréotypé et vidé de son sens, contre une société dans laquelle personne ne s’écoute plus, où le langage a été vidé de son sens en même temps que les actes, où les dominants sont coupés des dominés, où les actifs et les inactifs ont peur les uns des autres, contre une société sans dialogue qui ne fait plus société.

«personne ne dit jamais rien tout le monde parle tout le temps tout le monde se tait sous les mots se tapit s’aplatit sous les mots se réfugie puis change aussitôt de refuge on soulève un mot rien dessous le locataire est en fuite le colocataire est au boulot le sous-locataire est dans la rue il traîne son silence en silence il trimballe son bruit tout seul il a laissé son cri dans une chambre d’hôtel il doit des nuits que les jours ne paient pas il a perdu ses papiers ses mots sont tombés du radeau de toute façon on les lui aurait confisqués quant à la concierge elle est dans l’escalier dit le panneau mais le panneau ne dit pas quel escalier tout le monde tombe dans le panneau il faut être dans ses petits papiers rien ni personne à déclarer dévoiler la clarté des personnes absentées
quelqu’un dit quelque chose que je ne veux pas entendre si bien que je dis quelque chose que je ne veux pas dire et personne ne l’entend
quelqu’un entend mais ne dit rien
quelqu’un entend quelque chose mais n’en pense pas moins
ni plus
quelqu’un s’entend dire quelque chose qu’il ne pensait pas et se met à le penser soudain …»

«Après quoi», sous-titré «Chômage monstre»,  long poème sur la contrainte du travail qui kidnappe les corps et même les esprits, sur l’envie d’ouverture et de liberté, est le texte le plus poignant de tout ce recueil, dédié comme un adieu par Antoine Mouton à ses employeurs.

Éric Darsan en parle magnifiquement sur remue.net ici.

Antoine Mouton sera l’invité de la librairie Charybde le 30 mars prochain pour fêter la parution de ce livre, et en compagnie d’Amandine Dhée pour «La femme brouillon», et de Julien Delorme qui animera cette soirée, et nous nous en réjouissons !

Si vous souhaitez lire cet article sur le blog de Charybde 27, cliquez ici. 

Radio Campus

Radio Campus

Emission Paludes animée par Nikola Delescluse le vendredi 3 février 2017 avec Antoine Mouton. A écouter ICI !

Encres Vagabondes

Un article de Dominique Baillon-Lalande, sur le site Encres vagabondes, daté du 26 janvier :

Avec cinq poèmes de longueur variable, à partir des préoccupations et du désarroi d’un trentenaire d’aujourd’hui, dans une forme libre, Antoine Mouton pointe la place normative que prend le travail dans nos vies. […]

Un regard acéré et désespéré sur notre monde. Une musique qui sait entre leitmotiv, sincérité, humour et provocation retenir notre attention, capturer notre oreille et  nous poser question pour une lecture entêtante, comme un refrain populaire ou un parfum qu’il est presque difficile de chasser de sa mémoire.

Il y a là à coup sûr une étrangeté littéraire qui mérite qu’on l’apprivoise et tente de percer ses secrets.

Lire l’article sur le site d’Encres vagabondes ici