Les libraires en parlent

← La Morelle noire

Manon, Furet du Nord (Lille)

Fabuleux !!

Trois femmes sont liées à Descartes : l’une est Christine de Suède, reine peu conventionnelle, la deuxième est Hélène Jans, une domestique qui s’y connait en plantes médicinales et la dernière est Inès Andrade, une jeune étudiante de notre génération. Roman historique, roman féministe… ce livre coche beaucoup de bons critères… mais en plus il est drôle ! Je ne sais pas l’idée que vous aviez de Descartes mais elle risque de changer après cette lecture.

Plein de passages sur l’utilisation des plantes et de la botanique, on adore !!

Juliette, Librairie Montbarbon (Bourg-en-Bresse)

Quel roman ! Teresa Moure réinvente le roman historique en tissant un incroyable roman de femmes aux destins liés. Passionnant, Intriguant, Génial ! 

Librairie La Petite Ourcq (Paris)

🌟 COUP DE COEUR 🌟

Dans La Morelle noire, Descartes, une des cibles de la pensée féministe, est entouré de femmes : Christine de Suède d’une part qui en a fait l’objet de son attention et l’invite dans son royaume. Il en mourra. Hélène Jans, d’autre part, une écoféministe et disciple de Descola avant l’heure, qui en a fait l’objet de son désir. De cette union naîtra une fille. Mais aussi Inès, qui en a fait l’objet de sa thèse. Et quelle thèse ! Drôle, intelligent, irrésistible, la Morelle Noire est un roman incomparable, il apporte la preuve qu’il n’existe pas de savoirs supérieurs à d’autres, qu’ils soient occultes ou scientifiques, ancestraux ou philosophiques, mais qu’il s’agit simplement de ne pas se plier à ce que la société attend de nous et trouver son chemin. Vous devez lire ce livre, c’est un régal : un immense merci @la_contre_allee, à Teresa Moure et à sa traductrice Marielle Leroy ❤️❤️

Alice, Librairie La Boîte de Pandore (Lons-le-Saunier)

Gros coup de cœur ! ❤️❤️❤️

La Morelle noire est avant tout une plante connue pour ses propriétés apaisantes mais avec Teresa Moure et sous le patronage des éditions de La Contre Allée, elle se transforme en un précieux herbier où se mêlent et s’entre-mêlent les histoires de trois femmes sauvages, insoumises et profondément libres.

Christine, reine de Suède, passionnée par la philosophie, qui accueillit à sa cour René Descartes et finit par abdiquer refusant le destin qui lui était assigné de se marier et de donner un héritier à la couronne.

Hélène Jans, herboriste, guérisseuse, qui s’attacha à rédiger « Le Livre des Femmes », un manuel de remèdes à destination des femmes pour guérir les nombreuses maladies de leur corps et de leur âme, que Hélène ne conçoit pas séparés comme l’envisageait au contraire son célèbre amant et père de sa fille, Francine, décédée prématurément à l’âge de 5 ans.

Rien de prédestinait ces deux femmes à se rencontrer si ce n’est le projet laissé inachevé à la mort du philosophe, de constituer une langue universelle pour assurer une meilleure diffusion et transmission des savoirs entre les peuples et les générations et ainsi garantir la paix entre les êtres et les Etats.

Et puis il y a Inès Andrade, jeune étudiante espagnole, bien décidée à rédiger une thèse sur le penseur du dualisme et qui à la faveur de fouilles dans une malle du grenier familial entame un dialogue au travers des siècles avec Hélène et la reine Christine.

Mais ne nous y trompons pas ce qui unit ces femmes n’est pas le grand homme, mais bien le souhait, à ce moment précis de la vie où chacune d’elles se trouvent, de réaliser pleinement leur être qui sommeille à l’état de puissance, d’habiter enfin pleinement le monde de leur présence.

Et au moment de refermer le livre on ne sait plus qui parle, Inès ou Teresa Moure : « Tout le temps que j’écrivais, je me suis rendue compte que je récupérais la mémoire de ces femmes invisibles qui m’avaient précédée et, mue par leur esprit, j’ai parfois inventé, exploré l’anecdote, me suis laissée emporter par les fumées de l’imagination, et j’ai pressé le plus possible les mots pour en faire sortir le miel qu’ils retiennent. »

Mais après tout, peu importe qui parle et peu importe que ce projet de langue universelle n’ait pas abouti, car finalement est-ce que la sororité et la liberté ne seraient pas les premières étapes nécessaires à une meilleure compréhension de soi et de l’autre pour atteindre cette union entre les individus ?

Non, mais en fait on n’est plus sur un coup de coeur, on est plutôt sur un coup de foudre ! 🔥🔥

Librairie Gutenberg (Strasbourg)

Ce roman-ovni est protéiforme. C’est un patchwork de notes, de lettres, de recettes et de réflexions avec un souffle de liberté résolument féministe et une narratrice d’une délicieuse insolence.
Dans un texte mouvant et vivant, Teresa Moure dresse le portrait de femmes fortes et intelligentes qui interagissent à travers les classes sociales et les époques. Elles ont un point commun : elles sont irrévérencieuses, libres et curieuses, en fait, elles ont la tête dure ! Que ce soit Christine de Suède, Hélène Jans ou Inès Andrade ; ces femmes font leurs propres choix indépendamment du reste. La narration est imbriquée et très maline, c’est un véritable plaisir que de s’y perdre. Ajoutez à tout ça une pointe de philosophie pour pimenter le tout et vous avez ce petit ovni qu’est La Morelle noire.
Sous l’apparence d’un roman historique, Teresa Moure nous raconte les vies de Christine de Suède, Hélène Jans et Inès Andrade (seul personnage fictif). Elle coud un texte foisonnant et inventif et fait de ce livre un roman unique en son genre !

Librairie Vaux Livres

Un récit qui s’étend depuis le XVII ème, portraits de femmes qui disent non, non au patriarcat, non aux croyances, non aux coutumes. Des femmes libres, des femmes qui n’auront de cesse de convaincre que le savoir et la réflexion ne sont pas l’exclusivité de la gent masculine. Au centre du récit, un philosophe, Descartes, qui a traversé les siècles mais dont quelques idées-forces ont aujourd’hui pris la poussière. Christine de Suède règne, domine à sa façon, gère sa vie à sa guise et libre en amours, refuse d’enfanter. Hélène Jans, herboriste passionnée persiste dans l’étude des plantes et de leurs pouvoirs, endosse dangereusement la réputation de sorcière, se place à l’opposé de la pensée de Descartes, « … rendre maître et possesseur de la nature… ». Descartes se rangera du côté de la religion, Hélène s’en affranchira. Inès Andrade, étudiante espagnole, est certaine de tenir un sujet philosophique dans la relation entre Hélène et Descartes grâce des documents rapportés par la fille d’Hélène. La place des femmes accordée par les hommes accompagne évidemment les trois portraits. Le récit alterne avec justesse le combat de ces femmes pour se découvrir et devenir elles-mêmes et le revendiquer et des informations sur les plantes, leur histoire, et leurs pouvoirs souvent niés. Evidemment, gagner un espace de liberté et d’indépendance a parfois un prix.

« Elles mangèrent des pommes de terre et burent de la bière, elles pleurèrent comme des madeleines, rirent de bon cœur, se débarrassèrent de leurs peines, tissèrent des idées. En deux mots : elles philosophèrent. »

« La vieillesse est la fin des illusions. »

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