Rémy de la librairie Au Temps Lire (Lambersart)
« La traduction est un bon moyen de s’évader et de repartir en voyage : quand le »romanesque » manque à ma vie, je le retrouve dans les livres. Traduire… Dans ce verbe même il y a un mouvement. Un train s’ébranle. Quelque chose se met en route, vers une destination inconnue »
Comment traduire sans trahir ? Pourquoi tenter en vain cette tâche quasi impossible de retransmettre une écriture, un style ou la poésie d’un texte pensé dans une langue si différente de la nôtre ? Comment traduire entre deux langues qui n’ont rien à voir dans leurs sonorités, leur construction et même leur alphabet ? Pourquoi jouer à ce jeu de la réécriture constante ? Quelles joies et quelles frustrations peut-on y trouver ?
Corinne Atlan a passé une bonne partie de sa vie au Japon et nous raconte son parcours, ce qui l’a amené à étudier cette langue et ce que son métier de traductrice lui apporte encore chaque jour ! L’autrice nous emmène dans ce livre à travers une réflexion aux allures de récit de voyage où s’entremêle philosophie, anecdotes personnelles, différences culturelles et historiques. Passionnant, érudit et pourtant très accessible : Le pont flottant des rêves se lit comme un roman tout en réussissant à nous instruire sur la traduction. Un vrai plaisir !