Le Pont flottant des rêves
Corinne Atlan
D’où vient ma passion pour cette langue qui fonctionne pour ainsi dire à l’envers de la nôtre, et pour la civilisation dont elle est le vecteur ? Pourquoi me consacrer à une tâche impossible, paradoxale, consistant à effacer les sons, l’écriture, et jusqu’à l’arrière-plan culturel d’un texte, pour le reconstruire, à partir de ces « ruines », avec une langue aux paradigmes si différents ?
Pour répondre à ces questions, j’ai entremêlé éléments fondateurs de ma vocation de traductrice et réflexions nées d’une longue pratique. Chemin faisant, j’ai tenté de décrypter les sensations liées à cette activité : frustration de ne pouvoir tout transmettre, joie de la création nichée dans la part du texte original qui irrémédiablement résiste, vertige addictif du décentrement, analogue à celui que procure le voyage…
Corinne Atlan
PRIX :
Prix littéraire de l’Asie 2022 (décerné par l’Adelf)
LIRE UN EXTRAIT DU « PONT FLOTTANT DES RÊVES »
Les libraires en parlent
Revue de presse
- Dans un essai à la fois très riche et sensible, Le Pont flottant des rêves, allusion poétique au « pont flottant du ciel » de la mythologie shintoïste (relire le Kojiki), la fameuse traductrice de Haruki Murakami et de Ryôichi Wagô (l’impressionnant Jets de poèmes évoquant la catastrophe de Fukushima) vivant entre Paris et Tokyo tente de comprendre le voyage de sa vie à partir de l’adoption de la langue japonaise comme proximité et lointain désiré.Fabien Ribery, pour L’Intervalle
- Rencontre avec Corinne AtlanL’Arbre du voyageur
- Elles nous racontent leur Japon : Corinne AtlanJournal du Japon
- Conversation avec Corinne AtlanMaison de la Culture du Japon à Paris
- Passionnant !Journal du Japon
- Merci Corinne Atlan pour cette belle leçonZoom Japon
- Une ode à l'altérité que chacun porte en soi.Hors Champ – Les notes