Dans Le Sommeil d’Europe, la narratrice se remémore son arrivée à Vienne trente ans plus tôt. À l’époque, la jeune Japonaise reçoit une bourse pour étudier la musique classique en Autriche. Elle découvre la ville lors de ses promenades matinales, se trouve être de plus en plus fascinée par l’architecture viennoise, son histoire, sa peinture et sa littérature (Brueghel, Hofmannsthal…). C’est ce nouveau souffle culturel qui lui inspirera de nouveaux projets de composition, et lui vaudra d’être invitée à la découverte de nouveaux horizons européens : Berlin. Dans la capitale allemande où elle s’installe, elle fait de nombreuses rencontres ; un guitariste australien qui ne souhaite parler qu’anglais, l’autrichienne Maria-Theresia qui vit avec un Slovène, et Polina qui vient d’Ukraine. Ces rencontres l’amènent à s’interroger sur la question des frontières, de l’identité et de l’appartenance à un territoire.
Revue de presse
- Sa plume est à la fois belle, poétique et subtile.Babelio : critique
- J'en retiens une balade vivifiante qui donne la part belle au point de vue d'une étrangère sur le continent européen.Babelio : critique
- Une parenthèse de 70 pages qui m'a rappelé le privilège d'être née en Europe et l'attraction irrésistible que ce continent exerce sur le reste du monde.Babelio : critique
- Yoko Tawada tisse en moins de 60 pages un récit de découverte de soi et des autres, un récit de géographie personnelle L’autre quotidien