Les libraires en parlent

← Sur les bouts de la langue. Traduire en féministe/s

Caroline, Librairie La Chat Borgne (Belfort)

Et puis ce matin là, café avec des mots ! Ceux de Traduire en Féministe(s) ! Le s est important pour moi, je l’ai découvert je le dit je le répète : il n’y a pas qu’un féminisme ! Tellement pas ! Et quel texte merveilleux que celui ci ! Les traductrices et traducteurs sont des personnes merveilleuses pour moi ! Ce sont elles et eux qui m’ont permis de m’évader par la lecture de langues que je ne parle pas ! Merci a jamais pour ça ! Mais les traductrices et traducteurs permettent aussi de réfléchir ! Et ici c’est amener comme un roman, mélange d’autobiographie qui découvre progressivement sa militance et de choix de textes à traduire ! Réfléchir aux mots ! Réussir à rendre le texte original sans faire de mot à mot ! Devoir parfois inventer lorsque le français n’a pas encore imaginer le terme ou la notion ! J’en ai souligné des passages entiers ! En fait j’ai failli surligner le livre ! Je reviens vous en parler ! Je vais finir le café !

Céline Leroy (traductrice)

Je crois qu’il ne serait pas inutile pour certains et certaines de lire ce livre passionnant dont les maîtres mots sont l’ouverture d’esprit, la souplesse et la réflexion sans cesse renouvelée.

Librairie Tulitu (Bruxelles)

Merci la Contre Allée de publier ce titre de Noémie Grunenwald : traduire en féministe/s est un petit bijou !

Mélanie, Librairie Atout livre (Paris)

Quand il s’agit de traduire un texte militant, les questionnements linguistiques et littéraires prennent une autre saveur.. Des réflexions stimulantes sur des problématiques peu discutées, mais passionnantes !

Nikita, Librairie Le Biglemoi (Lille)

Un trésor à paraître aux éditions La Contre allée au mois d’octobre.
Ça traite la question de la traduction comme outil politique pour lutter contre l’exclusion des femmes dans la langue. C’est passionnant et éclairant. Mais c’est aussi un récit intime émouvant qui déborde d’honnêteté et de sincérité.

Alexandra, Librairie Chroniques (Cachan)

Qu’est-ce que la traduction ? Y a-t-il une bonne manière de faire ? Plus important encore : peut-on traduire «en féministe/s» ?
Noémie Grunenwald est venue à la traduction presque par hasard : elle voulait rendre accessibles au plus grand nombre des textes militants importants.
En nous racontant son parcours de traductrice, et par extension d’éditrice (chez Hystériques et associés), sa démarche, sa manière de travailler, elle nous livre ici un essai à la fois littéraire et politique.
Pour que le choix des mots soit toujours au plus proche de la pensée des auteurs et des autrices.
Passionnant !

Librairie Violette & Co (Paris)

Traductrice de l’anglais, notamment d’auteures engagées, Noémie Grunenwald analyse les enjeux féministes associés à la traduction. Partant de son expérience personnelle, elle propose une réflexion sur
les conceptions dominantes et les angles morts de la langue ainsi que sur les dimensions politiques de l’acte de traduire. Une approche éclairante, politique et captivante !

Sarah, Librairie Terre des livres (Lyon)

J’ai trouvé le texte Sur le bout de la langue passionnant !

Jérémie, Librairie Libertalia (Montreuil)

J’ai profité du calme relatif de juillet pour lire le formidable livre de N. Grunenwald, merci de cet envoi. Je vais le faire lire à tout le monde dans l’équipe. Je suis pas sûr d’être le lecteur le plus équipé intellectuellement (je suis loin de connaître toutes les références qu’elle convoque, et j’y connais pas grand chose en traduction) mais il est à la fois extraordinairement stimulant, et très sensible en même temps. Je crois que je ne lis plus tout a fait de la même façon depuis que je l’ai lu !

Fabien, Librairie La forge (Marcq-en-Barœul)

Traduire (verbe) : Défaire les mots de leur caractère oppressif pour en faire un vecteur d’émancipation, d’empuissancement et de (re)connaissance.

Traduire pour (se) connaître,

traduire pour (s’)exprimer,

traduire pour (dé/re)construire.

Alexandra, Librairie Chroniques (Cachan)

Qu’est-ce que la traduction ? Y a-t-il une bonne manière de faire ? Plus important encore : peut-on traduire «en féministe/s» ?

Noémie Grunenwald est venue à la traduction presque par hasard : elle voulait rendre accessibles au plus grand nombre des textes militants importants.
En nous racontant son parcours de traductrice, et par extension d’éditrice (chez Hystériques et associés), sa démarche, sa manière de travailler, elle nous livre ici un essai à la fois littéraire et politique.

Pour que le choix des mots soit toujours au plus proche de la pensée des auteurs et des autrices.

Passionnant !

Guillaume, Librairie Fracas (Lorient)

Il y a quelques jours sortait enfin sur la table aux géométries variables de notre librairie le livre de Noémie Grunenwald, traductrice des livres de Julia Serano, Dorothy Allison, bell hooks, et bientôt même Silvia Federici.

L’objet est hybride, l’œuvre est marquante. A la fois journal terriblement émouvant d’une traductrice autodidacte, fort de tous ces petits moments de vie qui côtoient des réflexions plus théoriques, allant jusqu’à être insérés en tranche tout au long du livre. A la fois réflexion sur l’acte de la traduction (d’essais féministes en particulier mais le discours se généralise volontiers), le degré d’adaptation de tous textes traduits, les liens qui se tissent, avec le texte et son autrice certes, mais également entre traductrices, éditrices, organisatrices de festivals, travailleuses du livre à toutes les échelles…

Noémie Grunenwald donne à voir de la traduction autant une approche macroscopique, à travers le travail quotidien de recherche, de remise en contexte, l’appropriation de la pensée complexe d’une chercheuse/autrice, qu’une approche microscopique, au stade du mot. Les mots qui sont ses outils, autour desquels gravite l’inesquivable question du mot « juste ».

Alors on suit avec un plaisir qui grandit et une curiosité sans cesse entretenue l’autrice, à travers la jungle de l’androlecte, du patriarcat qui s’immisce dans notre langage, à travers les cascades de l’humilité qui nous force à nous laisser traverser par ce texte tout comme la traduction appelle une sorte de lâcher-prise…

Une lecture belle et inspirante, qui nous fait voir sous un autre angle tout un pan de la production et de la propagation des savoirs.

Cécile Douyère-Corallo, À Travers Le Miroir (Libraire Volante)

Encore une fois le détour s’avère le plus sûr moyen de l’accès ! Publié à La Contre Allée dans une collection consacrée aux questions que posent la traduction, « Sur les bouts de la langue, traduire en féministe/s » de Noémie Grunenwald éclaire par ricochet, l’explosive question de la langue inclusive. C’est sans doute son parcours atypique au sein de cette profession qui donne à son propos, tout à la fois récit de vie et d’engagement ainsi qu’essai théorique, une aussi grande richesse. Militante de la cause féministe, elle a commencé à traduire par besoin. Besoin de pouvoir disposer en français de textes fondamentaux d’autrices féministes de langue anglaise, dont les écrits, déterminants dans la lutte féministe, demeuraient pourtant inaccessibles. Là où l’édition n’avait pas organisé l’accès aux textes, elle a commencé sur un mode artisanal leur traduction et leur diffusion, puis en a fait son métier, celui de traductrice en féministe/s, c’est-à-dire traduire principalement des textes féministes et les traduire dans une perspective féministe.

C’est grâce au doute obsédant de l’autodidacte qui envahissait alors sa pratique, et qui persiste d’ailleurs dit-elle, qu’elle parvient aussi clairement à nous montrer les enjeux de toute écriture inclusive, ou plus exactement de toute écriture respectueuse des identités. A l’instant « du traduire », les options sont en effet nombreuses (et pas que inclusives), complexes, voire au premier abord contradictoires (une terminologie neutre pour une littérature dé-genrée peut conduire à ne pas féminiser des termes même si l’autrice est une femme).

Le grand intérêt du livre de Noémie Grunenwald est de nous dire avec beaucoup de sérénité que sa pratique est essentiellement contextuelle, toujours mobile, qu’il n’existe aucune solution absolue. Pour établir ce nouveau rapport à l’écriture, elle écoute avant tout le texte, elle écoute la voix qui en émane, pour tenter de la rendre avec le plus de pertinence possible. Elle nous rappelle enfin que nous sommes libres, que la langue est certes codifiée pour sa transmission, mais qu’en dehors les auteur.ices et les traducteur.ices sont libres, libres de faire acte de littérature.

Julie, Librairie Le Merle Moqueur (Paris)

Parce que la traduction est toujours une question de choix, de justesse et de justice, Noémie Grunenwald nous montre l’importance de donner à entendre des voix plurielles et libérées du silence. Un essai passionant qui explore la place du féminisme comme théorie et pratique mais aussi comme outil d’émancipation dans le champ de la traduction littéraire. Un coup de coeur.

Librairie La Régulière (Paris 18ème)

Traductrice des essais féministes les plus marquants de cette dernière décennie et fondatrice des géniales éditions Hystériques & AssociéEs, Noémie Grunenwald analyse ici dans un essai/récit magistral et accessible la domination implicite qui se cache dans notre usage quotidien de la langue et de l’écriture. À travers l’explication de son processus de travail, elle montre ainsi la nécessité d’un écriture inclusive pour faire exister une multitude de voix et un monde moins androcentré.

Librairie La nuit des temps (Rennes)

« Interpréter le sens. Essayer de comprendre vraiment ce qu’elle dit. Dépasser mes réticences et mes évidences qui s’alimentent mutuellement. Mon point de départ, ce n’est pas que je comprends un texte et donc je peux le traduire, c’est que je ne comprends pas un texte et donc je veux le traduire pour essayer de mieux le comprendre. »
Cela fait quelques temps que je tombe régulièrement, au fil de mes lectures, sur le nom de Noémie Grunenwald. Elle a traduit Dorothy Allison, bell hooks, elle a travaillé sur la trad et publication en France de Stone Butch Blues. Alors lire ses mots à propos de son travail, comprendre ce qui la pousse à appréhender le texte de telle ou telle manière, c’était évidemment formidable.
Entre réflexions sur la traduction et fragments de vie plus intimes qui relatent son parcours, on découvre une femme passionnée, animée par une grande curiosité, la volonté de comprendre, de s’imprégner des mots jusqu’à ce que leur sens devienne une évidence, mais toujours dans une humilité qui force le respect.
C’est un lien sensible qui lie Noémie Grunenwald aux textes qu’elle traduit. Un lien militant également, le choix des textes n’est pas laissé au hasard, il faut remplir le monde francophone de textes féministes jusque là inaccessibles aux personnes ne lisant pas l’anglais. La démarche est primordiale et la traductrice devient un maillon central dans le déploiement de théories et de luttes à travers le monde. Elle permet aux femmes de se parler, de s’entendre et de se comprendre, parfois même de se répondre, afin de fortifier nos luttes et construire une sororité concrète.
La traduction est politique, et c’est avec passion et enthousiasme que Noémie Grunenwald nous confie son amour (parfois amour-douleur ou amour-découragement) pour ce qu’elle fait, et qu’elle fait si bien. Elle sera présente au festival Dangereuses lectrices dans un mois, et je suis fière et heureuse de pouvoir la rencontrer à cette occasion.