Alfons, fils de boulanger, a longtemps pétri la pâte à pain et ses rêves d’enfants aux côtés de son père. Un père qui ne parlait guère, et dont le silence reste un mystère aujourd’hui encore, bien des années après sa mort. Dans Un autre monde, Alfons Cervera s’adresse à ce père qui n’évoqua jamais, ni son métier, ni l’errance familiale de village en village, ni son talent pour le théâtre, ni cet épisode de résistance citoyenne que le hasard permettra à l’auteur et narrateur, de découvrir.
Les interrogations qu’Alfons Cervera soulève en convoquant au fil des pages Faulkner, Lampedusa, Silver Kane, Onetti, Chirbes, Ross Mc Donald, Dostoïevski, Kafka, et maints autres, butent sur un mutisme irréversible. Dès lors, Un autre monde devient moins une lettre au père qu’un roman sur le silence.
Georges Tyras
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