Une forteresse de roseaux

Corinna Gepner

Dans ce récit, à l’aune des événements de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah, Corinna Gepner questionne une histoire familiale marquée par l’émigration en France dans l’entre-deux-guerres et la vie cachée sous l’Occupation. Elle le fait de manière subtile, presque discrètement, comme un fil rouge permettant d’interroger chez chacun·e de nous les éventuelles conséquences des catastrophes de l’Histoire et ce qui en résulte dans nos vies. Sommes-nous voué·es au devoir de mémoire ? Cette « mémoire » empêche-t-elle le retour de la catastrophe ? Y a-t-il une autre langue possible que celle de l’oubli et du souvenir ?