Élisée, avant les ruisseaux et les montagnes
Thomas Giraud
En imaginant ce qu’ont pu être certains épisodes de la vie d’Elisée Reclus (1830-1905), avant qu’il ne devienne l’auteur d’Histoire d’un ruisseau et Histoire d’une montagne, ce premier roman nous met dans les pas d’un personnage atypique et toujours d’une étonnante modernité.
Première parution dans la collection La Sentinelle en 2016, épuisé.
Nouvelle parution dans la collection La Sente en 2020.
Les libraires en parlent
- L'occasion de plonger dans l'histoire de ce personnage atypique et de marcher avec lui dans les ruisseaux et les montagnes Librairie La Madeleine (Lyon)
- De sa prose limpide comme un ruisseau, l'auteur livre un bel hommage à cet homme de l'être. FNAC Nantes
- Vous trouverez dans ce livre, un savoir géographique et une esthétique littéraire qui vous emportera ! Les petits mots des libraires
Revue de presse
- Thomas Giraud réinvente poétiquement les méandres de cet adepte de l'esprit de traverse et des pensées rebelles.Le Point
- En même temps qu’une biographie romancée de l’enfance d’Élisée Reclus, le livre de Thomas Giraud est un récit d’initiation.Cahier Critique de Poésie
- Thomas Giraud scrute son personnage par le prisme de l’imaginaire et de la sensibilité, avec un instinct sûr, pour le faire exister par l’écriture. Il a su dégager ce qui fondait la conscience et la liberté de l’homme en devenir, le sens d’une vie. Premier livre d’une grande maturité, porté par une langue dense et parfois proche de la prose poétique.Atelier du passage
- Une très belle évocation de l’enfance, du cheminement intérieur jusqu’à l’âge adulte, de la nature comme repère absolu.Addict Culture
- Un Giono, veillant sur ce texte, semble posé sur notre épaule lors de ces quelques heures de lecture retirées au tumulte du monde… Bigre
- Bout de pensée : Je sens l'universel et laisse le général aux autres.annavalenn mOOd
- L’ordre du monde tient dans une goutte d’eau, ou une phrase, fragile et éternelle. Au géographe d’en témoigner, seul s’il le faut.Blog de Fabien Ribery
- J’ai lu Elisée hier soir autant que ce qu’il a bien voulu lire en moi. Lumineux et vivant. Elisée s’est glissé dans des interstices à redonner du souffle pour marcher plus loin encore.L’un dans l’autre
- Un regard, et la subtile transcription de ce regard — Élisée avant les ruisseaux et les montagnes, décidément, est un beau livre.Lou et les feuilles volantes
- Un assemblage d’empêchements, de contraintes qui contrastent avec la fluidité du récit plein de poésie. Nous nous délectons tout autant de l’exploration du rapport à la langue que du rapport à l’espace.L’inventoire
- Suivant ce que son personnage lui enseigne, Thomas Giraud n’a pas fait œuvre biographique. Seules quelques indications de temps et de lieu sont données au lecteur, l’écrivain préférant opter pour un point de vue intimiste, une tentative de cerner le personnage par quelques détails signifiants et une compréhension « de l’intérieur ».Atelier du passage
- Il y a la poésie, celle du voyage, celle qui nous fait toucher du doigt le vent, ressentir la poussière, escalader les collines et sentir la craie dans les classes de l’enfance. Il y a le regard qu’il porte sur Elisée, ce regard sensible et d’une douceur tendresse absolue pour ce personnage.Le petit carré jaune
- L’écriture de Thomas Giraud se révèle ainsi particulièrement propice, mine de rien et tout en douceur, pour offrir à ce singulier libertaire en gestation, à ce touche-à-tout syncrétique qui ne se résoudra jamais à accepter ni l’académisme ni l’injustice (...)Charybde 27
- Savoir que ce livre est un premier roman importe moins que la réhabilitation, qu’il opère allègrement, de la biographie romancée, genre qu’il allège et réduit à la reconstitution de la genèse d’une pensée par confrontations ou comparaisons successives.Sitaudis
- L’écriture y est simple et précise, usant de répétitions comme autant d’effets de rythme, et elle accompagne la formation intellectuelle du héros, se faisant plus lyrique à mesure que l’on avance.Le carnet Moleskine
Informations techniques
Collection
La Sente