Tout commence à Lisbonne, un trajet à bord du célèbre tram 28 mène le narrateur et sa compagne au cimetière où est enterré son ami, l’auteur italien Antonio Tabucchi. Il laisse un mot sur sa tombe, et c’est le prétexte pour revenir sur le cours de leur histoire commune…
Lorsqu’on le présente, on dit d’Antonio Tabucchi qu’il est le plus européen des écrivains italiens. Il a vécu dans trois pays différents, l’Italie (il est né en 1943 à Vecchiano, près de Pise), le Portugal (Lisbonne, la ville de son épouse Maria José de Lancastre) et la France (Paris) dans un va et vient perpétuel.
Aspect indiscutable de sa bibliographie, l’Europe est toujours présente dans ses livres (essais, reportages, articles). Tabucchi en critiquait la dérive économique, il n’aimait pas l’Europe des banques et ressentait l’absence d’une Europe qui a d’abord besoin de valeurs, de droits. En évoquant leur amitié, Roberto Ferrucci brosse un portrait intime de l’un des plus grands protagonistes de la culture européenne.