Traduire ou perdre pied
Corinna Gepner
CE QU’ EN DIT L’ AUTRICE
À mon sens, on ne traduit pas hors sol. On traduit avec toute son histoire, individuelle et collective, avec tout ce qui nous a précédé et tout ce qui nous entoure.
J’ ai essayé de montrer mon cheminement vers la traduction, pour faire comprendre ce qui habite mon travail, ce qui lui donne du sens à mes yeux, ainsi qu’ un horizon. Et la façon dont il s’ inscrit dans un rapport aux autres qui est bien plus vaste que le simple désir de donner à lire un texte.
Je souhaitais aussi montrer que le travail de la traduction littéraire est tissé de doutes, d’ interrogations qui resteront toujours sans réponse – et c’ est tant mieux. Qu’ il n’ y a pas de savoir, juste une exploration, une expérimentation sans cesse renouvelées, un matériau qui ne cesse de se dérober. Et c’ est justement pour cette raison que l’ on peut travailler, inventer, et avancer.
Les libraires en parlent
Revue de presse
- Entre essai et récit, Corinna Gepner interroge la figure du traducteur de texte, cet auteur relégué au second plan.Le Vif Focus
- Un livre confession sur les raisons profondes du choix de la traduction, alternant des pans de vie et des expériences subtiles de la traversée des langues.Revue internationale d’études en langues modernes appliquées, no 14, 2021
- Bref, lisez TRADUIRE OU PERDRE PIED, parce que c'est un grand livre.Julien Delorme
- En écrivant Traduire ou perdre pied, la traductrice germaniste élevée en France nous fait entendre, malgré le profond silence qu’elle évoque et convoque avec virtuosité dans son livre, sa voix unique, celle qui d’ordinaire se tait derrière chaque mot, phrase, page traduits, écrits par d’autres en premier lieu. Et en d’autres temps.Marcelline Delbecq pour Entre-temps
- Le résultat est remarquable : un récit fluide, clair, entre littérature et histoire familiale, où les deux se rejoignent en quelque sorte. Des livres rances
- La traduction est un paradoxe, c'est en allant chercher dans ce qui nous constitue profondément, dans des vibrations très intimes et personnelles que l'on parvient in fine à s'effacer pour laisser surgir l'altérité et la rendre accessible. Céline Leroy (traductrice)
- Dans ce texte fragmenté, elle nous livre ce qui l’anime, ce qui la pousse, ce qui la fait douter… en permanence ! Cela se lit d’une seule traite, c’est un pur régal.Version libre