Basculement-mère

 Être fille est force, petite, et le risque s’apprend.   Opposant à une généalogie des violences commises sur les femmes une mythologie de guerrières reprenant possession de leur corps, Irma Pelatan nous livre un hymne à l’acceptation de soi.    Tout à la fois lettre à la fille adoptive, adresse aux « soeurs » et carnet… Poursuivre la lecture Basculement-mère

Au pieu

Réveil, café, pieuter – comme un métro, boulot, dodo en huis clos. Au pieu souligne la difficulté, parfois, de se mouvoir, la sensation de s’engluer dans sa propre existence. Agir n’est pas si facile quand les murs nous donnent l’impression de se refermer sur nous, quand les obstacles semblent infranchissables. Alors on tente de prendre… Poursuivre la lecture Au pieu

Labeur

Ville de M., le 12 novembre de l’an deux mille quelque.   Ces personnages, vous pourriez les croiser dans la rue. Ils et elles se côtoient parfois dans l’intimité, ou se rencontrent au supermarché, dans le hall d’un immeuble ou encore dans un autobus, en route pour leur labeur quotidien. Le chauffeur de bus, la… Poursuivre la lecture Labeur

La Fenêtre

Et la rêverie ? Où est-elle partie ?   Une jeune femme, illustratrice, observe le monde depuis la fenêtre de son appartement, dans un immeuble d’un quartier populaire. Enfermée chez elle, comme le reste du monde, elle subit de plein fouet la violence de l’isolement. Mais le chez-soi des uns et des unes n’est pas le chez-soi des autres, et… Poursuivre la lecture La Fenêtre

Le Plancher

Jean, dit Jeannot, est né en France en 1939. De ses années d’enfance à son engagement en Algérie, de la mort par pendaison de son père à sa claustration volontaire avec mère et sœur, Jean, dit Jeannot, échappe à la raison et au monde réel. En 1971, la mère meurt et les deux enfants, Jeannot… Poursuivre la lecture Le Plancher

Soudain Nijinski

De Nijinski on sait qu’il fut danseur étoile De Nijinski on sait qu’il sautait plus haut que quiconque De Nijinski on connaît les Ballets russes, Diaghilev, L’Après-midi d’un faune De Nijinski on connaît beaucoup la légende, les récits, les approximations De Nijinski on croit connaître De Nijinski sait-on qu’il dansa jusqu’à ses 29 ans De… Poursuivre la lecture Soudain Nijinski

Sur les bouts de la langue. Traduire en féministe/s

Ce qu’en dit l’autrice :   « Sur les bouts de la langue est un essai narratif dans lequel j’explore les enjeux féministes de la traduction à partir de ma  propre expérience. J’y mêle réflexion théorique et récit personnel pour interroger les conceptions dominantes de la traduction et démontrer que l’engagement en traduction, loin d’être un biais supplémentaire, permet de… Poursuivre la lecture Sur les bouts de la langue. Traduire en féministe/s

Des montagnes de questions

Stéphanie Lux partage ici sa pratique de la traduction, son parcours, les rencontres et les livres qui ont jalonné son histoire de traductrice. Pour ce faire, elle écrit au féministe générique, en transclasse et transfuge de langue, en étrangère invisible, berlinoise blanche cisgenre, en travailleuse indépendante précaire et privilégiée… Son récit est personnel, mais l’aventure… Poursuivre la lecture Des montagnes de questions

La Morelle noire

Être reine, comme Christine de Suède, et refuser de prêter son corps pour donner un héritier au trône ; ou herboriste et guérisseuse, telle Hélène Jans – une sorcière, diront certains –, et défier l’ordre établi ; ou encore thésarde irrévérencieuse, à l’instar d’Inés Andrade, digne héritière d’une longue lignée matriarcale… Les héroïnes de La… Poursuivre la lecture La Morelle noire

Rivière

 De la décennie psychédélique 1965-1975, avec son utopie hippie pétrie de contre-culture, de rock et  l’aventures, jusqu’à la jungle numérique contemporaine en passant par la désillusion des années 1980, læ lecteurice est emporté·e par le courant de l’existence de Jean-Baptiste Rivière, ce « bouseux psychédélique » qui a préféré s’installer à la campagne et communiquant… Poursuivre la lecture Rivière