Les auteur·rice·s
Focus

Guillaume Aubin
Blond avant d’être châtain, Guillaume Aubin a fait des études d’ingénieur. S’en est repenti pour devenir libraire. Il a été lauréat des prix du Jeune Écrivain 2015 et 2016, respectivement pour ses nouvelles Phosphorescence et Punk à Chien, publiées dans les recueils Et couvertes de satin et La vie est une chose minuscule, aux éditions Buchet Chastel.
À La Contre Allée, il est l’auteur de L’Arbre de colère, son premier roman, dans lequel, il y suit la trace des tribus semi-nomades des Premières Nations canadiennes. Celui-ci a été lauréat de la mention du public du prix Hors Concours, et a été sélectionné pour plusieurs prix littéraires (prix du Cheval Blanc, prix Paysages Écrits de la Fondation Facim, prix du Roman Coiffard, L’Autre prix de la librairie L’Autre Monde, prix du Roman Cezam…).
Paysages voraces est son deuxième roman à paraître le 16 janvier 2026.
Ici, Guillaume Aubin raconte l’histoire d’une historienne, Marir Tomé. Elle vit dans une société bâtie sur la crainte de « l’Être », une créature prédatrice mi-végétale, mi-animale. Pour s’en protéger, il faut prendre le jaune, une substance qui rend les chairs toxiques, mais qui a de lourdes conséquences sur la santé.
Lorsque Marir émet l’hypothèse que le jaune n’a pas toujours été consommé et qu’une vie a existé sans lui, elle s’attire les foudres d’une partie de la population et du gouvernement.
Sicane, son amante, se trouve alors embarquée malgré elle dans la polémique, tout comme les collègues de Marir, universitaires en quête de vérité.
Paysages voraces est un roman foisonnant d’inventivité, dont les interrogations font écho à des réflexions contemporaines : questions de genres et d’assignations sociales, de croyances, de rapport au travail et d’inégalités sociales, de violences sexuelles…
Actuellement, Guillaume Aubin poursuit ses travaux de recherche et d’écriture au Chili. Il avait auparavant réalisé une série de podcast à retrouver ici, en partenariat avec l’Institut français du Chili et la Villa Gillet !
Crédits photo : Marie Lavaux











